Le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières organise, le 13 février 2025 à Ouagadougou, une rencontre d’échanges avec la Chambre des mines du Burkina (CMB) sur les textes relatifs au secteur miniers. Cette initiative vise à échanger avec les acteurs sur l’operationalisation desdits textes sur le terrain.
Le ministre en charge des Mines, Yacouba Zabré Gouba preside, le 13 février 2025 à Ouagadougou, une rencontre d’échanges avec la Chambre des mines du Burkina. C’est le nouveau Code minier et la loi sur le Contenu local qui sont à l’ordre du jour. Objectif, discuter sur leur opérationnalisation sur le terrain.
En 2024, un certain nombre de textes ont été adoptés pour règlementer le secteur minier. Il s’agit notamment des textes réglementaires et législatifs comme le Code minier et la loi sur le Contenu local. Ces textes comportent un certain nombre de dispositions qui devront contribuer à réformer le secteur.

Selon le ministre Gouba, un délais maximum de 6 mois avait été donné pour l’application de ces textes sur le terrain. « Ces textes ont été promulgués le 31 juillet 2024. Les 6 mois sont déjà échus », a-t-il rappelé avant d’ajouter que les échanges permettront de discuter sur leur application dès 2025.
A l’écouter, la rencontre de ce jour est le debut d’une série de rencontres avec les autres acteurs, notamment les entreprises prestataires de services et biens miniers. « Tous ces acteurs seront conviés pour que nous puissions voir ensemble quelles sont les réformes qui ont été induis par ces textes afin que nous puissions les operationaliser sur le terrain ? », a-t-il indiqué.

Une délégation de la Chambre des mines du Burkina, avec à sa tête son président, Ousseni Derra, participe à la rencontre. Monsieur Derra a salué la démarche du gouvernement qui leur donne l’opportunité de discuter sur des sujets importants du secteur.
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Notons que ces nouveaux textes apportent un certain nombre d’innovations dans le secteur minier. Par exemple, en ce qui concerne le capital social des entreprises minières, l’Etat aura une part de 15% à titre gratuit contre 10% auparavant. Il aura également la possibilité d’aller au-delà de ces 15%, mais cette fois-ci, à titre onéreux.
Issouf TAPSOBA
latribunedufaso.net
