Sommet sur les systèmes alimentaires : Rendez-vous en septembre 2021 à New York !

Dans une logique de tenir informer l’ensemble des populations sur le sommet sur les systèmes alimentaires , prévu pour septembre 2021, à New York, aux Etats-Unis, le ministre de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, Salifou Ouédraogo, a animé une conférence de presse ce jeudi 10 juin 2021, à Ouagadougou. A cet effet, il a annoncé la participation du Burkina à ce sommet mondial et aussi la tenue de concertations nationales inclusives en prélude audit sommet pour harmoniser sa participation.

C’est au cours de la 76e Assemblée générale des Nations unies, que se tiendra le premier sommet mondial sur les systèmes alimentaires. À entendre le ministre de l’agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation, Salifou Ouédraogo, les systèmes alimentaires désignent tous les maillons de la chaine, allant de la production jusqu’à la consommation de produits sains, et touchent tous les aspects de l’existence humaine. Chacun de ces maillons et des instruments de changements essentiels sont aussi importants que précieux, laissera-t-il entendre par la suite.

Pour ce qui est de la participation du Burkina Faso à ce sommet, Salifou Ouédraogo renseigne qu’il est prévu des concertations nationales et inclusives en vue de porter une même voix prenant en compte toutes les couches sociales du Burkina Faso audit sommet. « En prélude au sommet sur les systèmes alimentaires durables, le Burkina Faso tiendra une série de concertations nationales autour de trois grandes thématiques, suivant une démarche inclusive. », dit-il tout en précisant que les échanges, diversifiés et axés sur des résultats, porteront notamment sur trois questions. La première, « comment assurer que les politiques nationales encouragent effectivement une production durable et une consommation d’aliments diversifiés, sains et nutritifs, accessibles à toutes les couches de la population de notre pays ? » La seconde, « comment les dynamiques de production, de transformation, de fortification, de conservation/stockage et de commercialisation garantissent une qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments au profit des populations ? » Et la troisième, « quels sont les engagements de toutes les parties prenantes qui doivent favoriser de nouvelles actions et organisations de systèmes alimentaires résilients et durables au Burkina Faso ? ».

À en croire ses mots, ces thématiques d’intérêt commun seront développées à travers une série de consultations nationales, regroupant un large éventail de décideurs politiques et de parties prenantes tels que les membres du gouvernement, les députés, les élus locaux, les jeunes, les femmes, la société civile, les scientifiques, les religieux, les producteurs, les partenaires techniques au développement, les Organismes non gouvernementaux (ONG), et toutes les différentes couches socio-professionnelles. Pour lui, les concertations nationales sont assez importantes, car dit-il, « L’ensemble des concertations avec les parties prenantes permettront de faire un diagnostic approfondi de nos systèmes alimentaires actuels, en relevant ses forces et ses faiblesses, afin de nous permettre de prendre des engagements communs encore plus forts et plus équitables et d’identifier les réformes et actions nécessaires pour améliorer la résilience et la durabilité de nos systèmes alimentaires. ».

Au cours de la conférence de presse, le système des Nations unies, à travers le représentant pays de  l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Dauda Sau, annonce à cet effet, que dans le cadre du programme national de concertation qui sera entrepris par le Burkina Faso, le système des Nations unies apportera son soutien. « C’est pour moi l’occasion de vous réaffirmer que le système des Nations unies reste un partenaire engagé aux côtés du Burkina Faso pour que sa participation à ce sommet ait un impact décisif et bénéfique sur un long terme. Ainsi, en plus des appuis techniques que vont apporter l’ensemble des Nations unies, le système des Nations unies apporte une contribution financière de 60 830 000 francs CFA. », a-t-il fait savoir.

En rappel, le sommet sur les systèmes alimentaires de septembre 2021 sera précédé d’un rassemblement pré-sommet, qui se tiendra à Rome, en Italie où se trouve le siège de la FAO, du 26 au 28 juillet 2021. Le rendez-vous de Rome permettra aux différents pays participants de peaufiner leur feuille de route pour le sommet de New York.

Tiba Kassamse Ouédraogo
Latribunedufaso.net

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