Mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires : Le Conseil d’orientation et de suivi en conclave

Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a présidé les travaux de la 1re session ordinaire 2021 du Conseil d’orientation et de suivi (COS) du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso. C’était dans la matinée de ce jeudi 10 juin 2021, à Ouagadougou.

Dans son discours d’ouverture, le Premier ministre a laissé entendre que cette première session devrait permettre l’examen du bilan des activités de 2020 et l’adoption de celles programmées ou en cours d’exécution pour 2021. La présente tribune est aussi une occasion de revenir sur la compréhension du système d’alerte précoce, le fonctionnement du mécanisme et les difficultés rencontrées, a dit en sus le chef du gouvernement burkinabé.

Les travaux de ladite session, qui se sont déroulés à huis-clos, ont été articulés autour de trois communications. La première, intitulée : « Comprendre le système d’alerte précoce sur la sécurité humaine » a permis, des dires du Secrétaire permanent (SP) du Centre national pour la coordination de la réponse, le Contrôleur général de Police nationale, Dieudonné Ouattara, d’aborder le but du mécanisme, ses objectifs et le travail qui se fait au niveau du centre d’alerte précoce. Les deux autres communications ont respectivement concerné « Les activités du CN-CMAPR : bilan 2020 et perspectives » et la « Présentation des résultats de l’étude sur les défis sécuritaires dans la région de l’Est du Burkina Faso ».

En termes de bilan de 2020, le centre d’alerte précoce a mené des activités en termes d’anticipation sur la sécurité humaine ; mené l’étude sur les défis sécuritaires dans la région de l’Est, qui a accouché de recommandations dans le sens d’apporter une réponse à la situation dans ladite région, fait savoir le Secrétaire permanent. « Ces recommandations ont eu une bonne écoute au niveau du gouvernement, avec le Premier ministre ; elles ont été adoptées et les ministres étant présents, il y a eu des mises en œuvre au niveau sectoriel », a-t-il ajouté avant d’en nommer quelques-unes, « c’est d’abord le maillage sécuritaire, la porosité des frontières, la cohésion sociale, l’engagement communautaire dans la lutte », a-t-il cité. En ce qui concerne les perspectives, il avance : « c’est poursuivre les activités en cours, et le COS a donné le quitus pour la poursuite de ces activités ; mener des études anticipatives dans les régions qui ne sont pas encore rouge afin de pouvoir anticiper sur certaines menaces ».

Selon Ousseni Compaoré, ministre de la Sécurité, le conseil a apprécié l’ensemble des recommandations formulées. « Le conseil a apprécié l’ensemble des recommandations qui ont été faites et l’une d’entre elles, serait de se pencher sur les conséquences des attaques sur la sécurité humaine. Un certain nombre d’éléments concerne le déplacement des personnes », a-t-il indiqué.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net

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