La société minière IAMGOLD Essakane SA a procédé, dans l’après-midi de ce 13 octobre 2025 à Ouagadougou, à la signature d’une convention avec la Direction générale des examens, de la certification et des concours (DGECC) pour la Validation des acquis de l’expérience (VAE) de certains de ses employés.
Selon le Vice-Président Essakane Afrique de l’Ouest et Directeur général Essakane Burkina, Tidiane Barry, l’objectif est de permettre à des travailleurs n’ayant pas suivi un parcours académique classique d’obtenir un diplôme reconnu par l’État burkinabè, attestant de leur savoir-faire et de leur capacité à exercer un métier, grâce à l’expérience acquise sur le terrain.

« Après l’existence de la mine, ce sont des hommes et des femmes compétents qui peuvent démontrer ce qu’ils savent faire et continuer à partager leur expertise dans d’autres structures », a t-il ajouté.
Pour cette première cohorte, 228 employés expérimentés verront leurs compétences officiellement reconnues par l’un des diplômes suivants : le Certificat de qualification professionnelle (CQP), le Brevet de qualification professionnelle (BQP), le Brevet professionnel du technicien (BPT) et le Brevet professionnel du technicien supérieur (BPTS).

La validation des acquis de l’expérience fait partie des types d’évaluation qu’on peut faire pour attester de la compétence de quelqu’un, selon le Directeur général des examens, de la certification et des concours, Bonaventure Méda.
« Il y a un accompagnement qui est fait par les agents de la Direction générale des examens et un enseignement également qui est fait et on peut, à la fin, certifier que le niveau acquis vaut tel type de certificat », a t-il expliqué.
Lire aussi >> Excellence scolaire : IAMGOLD Essakane SA offre des bourses et des ordinateurs à 10 enfants de ses employés
Il a ensuite félicité la mine pour l’initiative. « La mine Essakane montre ainsi qu’elle n’est pas seulement là pour du profit mais elle se soucis aussi de ses employés. La mine a une durée et après la mine qu’est-ce que les employés vont faire? S’ils ont de la compétence et que cette compétence est prouvée par une sorte de certificat, cela va leur permettre d’avoir une autre vie après la mine », a t-il indiqué.
Rosana Astride KIENDREBEOGO
Latribunedufaso.net


