Affaire charbon fin: «Moi, personnellement, j’ai pas reçu de pression», dixit l’expert Joël Ilboudo

Il s’est tenu le mercredi 2 décembre 2020, au Tribunal de grande instance  de Ouagadougou, une réunion à huis clos des parties concernées par le dossier charbon fin. 

Au sortir de ladite réunion, seul l’expert en métallurgie, Joël Ilboudo, s’est exprimé. « L’objectif de cette réunion est de pouvoir faire passer certaines informations aux différentes parties par rapport à la suite à donner à l’expertise. Il y a plusieurs étapes, l’état des lieux, l’échantillonnage. Ces étapes ont été complétées.

Nous sommes en train de nous préparer pour envoyer les échantillons dans les laboratoires.
Il y a un laboratoire qui a été désigné par le jugement, le laboratoire de Caen en France. Compte tenu du contexte de Covid et autres, on s’organise pour pouvoir expédié les échantillons.
Une fois que les échantillons seront expédiés, c’est au laboratoire de faire une mise à jour de la date.

Les parties étaient ouvertes au dialogue. Chacun a donné son avis par rapport à cela. Il n’y a pas eu d’objection. On nous avait désigné pour 3 mois. Les 3 mois ont expiré et il y a une ordonnance qui a prolongé le mandat des experts de 3 autres mois. En fonction du travail, le tribunal jugera la nécessité de prolonger le mandat ou pas.

Il n’y a pas de raison spécifique au retard, c’est l’échantillonnage qui a pris plus de temps que prévu. On a pris plus d’un mois pour le processus, et quand l’échantillonnage est fini, il fallait maintenant s’organiser pour pouvoir envoyer les échantillons. Nous sommes à cette étape.

Nous avons entendu à travers la presse que nous faisons objet de pression, mais moi personnellement j’ai pas reçu de pression. Il n’y a pas de difficulté particulière. Actuellement, nous attendons que les échantillons puissent être envoyés au laboratoire.

Une difficulté, c’est qu’on a produit beaucoup d’échantillons, plus de 2 000 échantillons et ça, c’est une difficulté parce que le labo va prendre plus de temps pour analyser vu le nombre. Mon collègue est en France pour préparer le terrain afin de faciliter l’étape du laboratoire».

Kassamse Ouedraogo (Stagiaire)

Latribunedufaso.net

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