Présidentielle 2020 : KDO pour une ducation de qualité et l’employabilité des jeunes

Depuis l’ouverture de la campagne électorale le 31 octobre 2020, les candidats sillonnent les différentes villes du pays pour présenter leur programme et conquérir les électeurs à leur cause. De la question sécuritaire à l’employabilité des jeunes en passant par l’industrialisation des secteurs porteurs, les présidentiables font des promesses. Kadré Désiré Ouédraogo, du mouvement Agir ensemble, compte pallier les problèmes d’éducation, d’employabilité des jeunes, de santé et de sécurité s’il est le vainqueur des urnes au soir du 22 novembre. Il le fait savoir dans son programme quinquennal dénommé « le grand Faso ».

Le mouvement Agir ensemble, dans son projet de société, compte s’attaquer avec rigueur et abnégation aux maux qui minent le Burkina Faso et qui l’empêche de prendre son envol économique. Au niveau éducatif, il compte créer un modèle basé sur la qualité. Pour ce faire, son candidat propose de résoudre le problème des enseignants et celui des apprenants.

En ce qui concerne le problème des enseignants, il s’engage à offrir de meilleures conditions de travail. « Le régime indemnitaire de la profession des enseignants sera revisité pour accorder aux enseignants les meilleures conditions de travail ; des travaux seront faits pour harmoniser la rémunération des enseignants du privé à celle des enseignants du public là où il est inférieur », a mentionné Kadré Ouédraogo.
S’agissant des apprenants, il dit vouloir instaurer une bourse pour assurer une équité sociale entre les élèves à tous les niveaux. Du côté des universités, il prévoit régler la question des retards et chevauchements d’années dans un délai de trois ans maximum. Il s’engage également à créer de grandes écoles dans les régions afin de répondre aux besoins de l’économie par l’instauration de filière agro-sylvo-pastorale, secteur des mines, de l’industrie textile, de la gestion, du bâtiment, des travaux publics, de l’énergie, de l’hydraulique, de la mécanique, sans oublier le secteur du tourisme et de l’hôtellerie.

Face au problème de l’employabilité des jeunes, deux propositions sont faites. D’une part, « Insert-jeune », qui est un projet d’insertion des jeunes dans des métiers ou secteurs porteurs et d’autre part, « recap-Jeunes » qui, quant à lui, prône le renforcement de capacités des jeunes. En matière de sécurité, Kadré Ouédraogo propose de poursuivre résolument la politique de coopération militaire stratégique et opérationnelle qui a été engagée dans le cadre du G5 Sahel, avec toutefois la perspective d’un élargissement de ce groupe à l’espace de la CEDEAO. Il fait de même savoir sa volonté de coopérer militairement avec d’autres pays, mais précise : « Pas de base militaire étrangère permanente sur notre sol ».

Au plan sanitaire, le constat du manque criard de centres nationaux de référence amène le mouvement Agir ensemble à vouloir solutionner le problème par la création de deux hôpitaux militaires de référence à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso ainsi qu’un hôpital national des grands brûlés.

Tiba Kassamse Ouédraogo (stagiaire)
Latribunedufaso.net

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