“Ressources geo-extractives et technologies : quelles stratégies de mutualisation pour la création de valeur ajoutée en Afrique de l’Ouest”. C’est sous ce thème que se tient la 4e Edition du Forum des des mines et du pétrole de la CEDEAO (ECOMOF), du 22 au 24 février 2024, au Palais des congrès de Cotonou (Bénin).
Ce forum régional vise à promouvoir les secteurs minier et pétrolier pour favoriser le développement économique et social des pays membres de la CEDEAO. Pour le ministre de l’Eau, de l’énergie et des mines du Benin, Samou Seidou Adambi, participer à cette vitrine instituée en 2012 par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, a pour ambition de promouvoir une contribution durable du secteur des mines et des hydrocarbures à la croissance économique et au développement durable de la communauté tout en respectant les principes universels de développement durable. « Ce qui cadre parfaitement avec la vision globale du programme d’action du gouvernement de 2021-2026 de Son excellence Monsieur le Président de la république Patrice Talon», a-t-il laissé entendre.
Le ministre Adambi a regretté le fait que l’Afrique malgré son potentiel immense continue de subir les conséquences de l’exploitation de ses matières premières qui se traduit par l’exportation de produits bruts à faible valeurs ajoutées et d’importations de produits fini à fort valeurs ajoutées. Une dynamique asymétrique qui a perduré pendant des décennies contribuant à appauvrir collectivement l’Afrique. Pour lui, il est donc temps que l’Afrique travaille ensemble pour renforcer la chaîne de valeurs.
Représentant le chef de l’Etat, Patrice Talon, le ministre d’Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Biotchiané, a donné 5 centres d’intérêts à prendre en compte pour une meilleure exploitation des ressources extractives en Afrique de l’ouest. Il s’agit d’améliorer la capacité de négociation avec les sociétés extractives en mutualisant les ressources ; de la réduire les coûts d’exploitation car l’exploitation nécessite de gros investissements ; de partager les risques ; de promouvoir le développement régional et de renforcer l’intégration régionale en partageant nos connaissances. « Des disposition doivent donc être prise pour que la mutualisation ne se fasse pas au détriment des intérêts nationaux de chaque pays. Il faut des principes de transparence, la bonne gouvernance et de respect des droits humains et environnementaux.
Marcus Kouaman
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