La Tribune du Faso

Agriculture : Remise de tracteurs aux coopératives agricoles

Dans le but d’aider les agriculteurs pour la campagne agricole 2022, le gouvernement a décidé d’accompagner les sociétés coopératives agricoles avec quatre vingt douze (92) tracteurs motorisés, d’une valeur d’un milliard de francs CFA.

De ce fait, le ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques (MARAH) a organisé une cérémonie de remise  ce lundi 11 juillet 2022 à Ouagadougou aux  Coopératives d’utilisation de matériels agricoles (CUMA).

L’agriculture étant l’une des principales sources de revenus au Burkina Faso, elle est confrontée à d’énormes difficultés dont la faible mécanisation et la cherté des équipements agricoles. Cette situation oblige les producteurs à utiliser la force humainouet/ou la traction animale pour l’aider dans les opérations culturales, ce qui impacte négativement les performances de l’agriculture dans notre pays.

En effet, cette remise de tracteurs motorisés intervient à l’issue de la remise officielle de cinq cents (500) tracteurs aux producteurs agricoles le samedi 7 mai dernier à Bobo-Dioulasso par le Premier ministre Albert Ouédraogo.

« Nous procédons à la mise à disposition des tracteurs issus de ce lot aux Sociétés coopératives d’utilisation de matériels agricoles (SCOOP-UMA), a affirmé Stanislas Bienvenue Goungounga Directeur général du ministère de l’agriculture de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques (MARAH).

Pour lui, ces tracteurs vont renforcer le niveau d’équipement  des producteurs et contribuer à accroître la productivité et l’exploitation des membres de la société coopérative.

« Le tracteur n’est pas seulement pour labourer, il est aussi utilisé pour le sarclage, le traitement de culture, le transport etc. », dit-il.

Ce sont au total, cinquante neuf (59) tracteurs qui seront remis au SCOOP-UMA de neuf(9) régions différentes à savoir le Centre, le Centre Nord, le Centre Est, le Centre Ouest, le Centre Sud, l’Est, le Plateau Central, le Nord et le Sahel.

À entendre le DG parler, les sociétés coopératives des quatre autres régions à savoir la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, les Cascades et le Sud-Ouest recevront leur tracteurs dans les semaines à venir pour une meilleure campagne agricole.

De ce fait, il invite l’ensemble des SCOOP-UMA bénéficiaires de ces appuis au respect des cahiers de charges pour la pérennisation de l’opération.

Il réitère son engagement à accompagner les productrices et producteurs dans le renforcement de leurs capacités opérationnelles pour une utilisation efficiente desdits équipements.

Haramy Son

Latribunedufaso.net

Partagez

Burkina Faso : Les Nations Unies sont prêtes à travailler avec le Burkina Faso dans le sens des priorités de la transition

Ce mardi 19 juillet 2022 à Ouagadougou, le Premier ministre burkinabè, Albert Ouédraogo, a accordé une audience à la coordinatrice du Système des Nations Unies au Burkina Faso, Barbara Manzi. Au cours de la rencontre, le Chef du Gouvernement a réaffirmé les priorités de la transition et a parlé de la coopération entre le Burkina Faso et les Nations Unies dans ce sens.

« Je suis venue féliciter le premier ministre pour l’engagement pour s’assurer qu’on puisse bien comprendre les priorités de la transition et comment les Nation unies peuvent servir la population du Burkina Faso dans cette période. C’était un échange ouvert, on a recueilli des recommandations qu’il faudra mettre en œuvre. Les Nations Unies sont prêtes à continuer à travailler dans l’humanitaire, la paix, la technologie et le développement avec les autorités Burkinabè » a-t-elle déclaré au sortir de la rencontre.

Issouf Tapsoba

Latribunedufaso.net

Partagez

Gestion des terres : Installation des membres de la commission interministérielle.

La question du territoire et de gestion des terres urbaines et rurales notamment celles portant sur les opérations de lotissement et de délivrance des titres légaux de sécurisation des droits réels immobiliers se posent de plus en plus avec acuité au Burkina Faso.

C’est pour cette raison que le  Ministère de l’urbanisme, de s affaires foncières et de l’habitat (MUAFH) a mise en place une commission ministérielle afin de faciliter le traitement des dossiers.

La cérémonie d’installation des membres de cette commission interministérielle est intervenu ce lundi 18 juillet 2022, à Ouagadougou.

La cérémonie a été présidée par Albert Ouédraogo, Premier ministre du Burkina Faso.

Ce sont au total neuf personnes qui ont été élu en tant que membres de la commission interministérielle du Ministère de l’urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat (MUAFH) chargée de donner un avis sur la cession des terres du domaine privé immobilier de l’Etat, destinées à la promotion immobilière avec comme président kouka Benjamin Bonkogo, ingénieur en génie civil. Leur mission est d’examiner les dossiers de demande de cession des terres destinées à la promotion immobilière et de donner son avis et de procéder à toute vérification jugée nécessaire relative à la demande de cession et à la moralité du promoteur immobilier et/ou foncier.

Première du genre, cette cérémonie traduit selon le Ministre de l’urbanisme , des affaires foncières et de l’habitat (MUAFH) Boukary Savadogo la volonté du gouvernement de la transition de trouver des réponses adaptées aux multiples préoccupations rencontrées par l’Etat, les collectivités territoriales, la société civile, le secteur privé et les différents ordres professionnels du métier du foncier et de l’immobilier au niveau des affaires foncières et de l’habitat (AFH). Cette commission vient en remplacement du comité interministériel de réflexion sur les mesures conservatoires d’urgence en matière de gestion foncière au Burkina Faso.

Pour y parvenir, Boukary Savadogo Ministre de l’UAFH invite les professionnels du bâtiment à intégrer dans leur projet immobilier, la valorisation de l’utilisation des matériaux locaux de construction. Il réitère également ses vœux de voir réussir cette commission interministérielle en vue de permettre à des promoteurs immobiliers d’accompagnement au mieux l’Etat et ses partenaires dans la réalisation de logements sociaux de qualité au bénéfice de la majorité de nos populations en général et des personnes déplacées internes (PDI) en particulier.

Pour le Premier ministre Albert Ouédraogo, cette cérémonie d’installation rentre dans le cadre de la présentation de sa feuille de route le 4 avril dernier. A travers les rapports de commissions d’enquêtes dans le secteur foncier qui ont révélé  de graves problèmes de gouvernance et la nécessité de trouver des solutions urgentes pour limiter les dérapages liés à l’accès des terres, qui sont entre autres  la pluralité et la non application de textes qui ont engendré une multiplicité d’acteurs fonciers publics et privés et les lotissements effectués par des promoteurs immobiliers sans autorisation. Cette situation occasionne de grave conséquence qui peut parfois les amener devant les tribunaux. « Cette situation est marquée par une insuffisance de coordination et de complémentarité des différentes interventions sur le terrain avec pour conséquences des conflits de compétences récurrents, le phénomène d’accaparement des terres, la faible mobilisation des recettes fiscales par rapport au marché foncier et surtout par la multiplication des conflits, litiges et oppositions de tout genre », a affirmé le Premier ministre Albert Ouédraogo.

Pour y parvenir, le Premier ministre engage l’administration publique à veiller à une meilleure organisation et une synergie d’action dans la gestion et l’application des textes régissant le secteur  foncier tout en privilégiant l’esprit d’équipe dans la collaboration et non les rivalités. Pour ce qui est des acteurs du secteur privé, il les invite à respecter les procédures administratives favorables à l’atteinte de vos objectifs et à la préservation de la paix pour notre pays.

Il réitère la reconnaissance de la Nation à tous les acteurs de la chaîne foncière, principalement aux promoteurs immobiliers, tant publics que privés, qui s’investissent pleinement afin que notre pays soit doté d’habitats décents. C’est pourquoi, il invite les membres de la commission interministérielle qui constitue pour lui un maillon très important de la chaîne de consolidation des réformes du foncier urbain et rural  à observer lors leurs différents travaux, les valeurs inscrites dans la charte des valeurs de la Transition en vue de réussir cette noble mission que la nation burkinabè vous a confiée. « Il s’agit notamment des valeurs de référence, à savoir le patriotisme, l’intégrité, l’honnêteté, la transparence, qui doivent constituer votre boussole », ajoute-t-il. 

Haramy Son

Latribunedufaso.net

Partagez

Pilotage des pôles de croissance : Le comité national tient sa session ordinaire de l’année

Ce vendredi 15 juillet 2022 à Ouagadougou, se tient la session ordinaire de l’année 2022 du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC).

La cérémonie d’ouverture a alors été placée sous la présidence du Premier Ministre, Albert Ouédraogo, président dudit comité.

« Promouvoir les pôles de croissance comme instrument majeur de résilience de l’économie nationale dans un contexte à fort défi sécuritaire », c’est sous ce thème que se tient la session ordinaire 2022 du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC).

Pour le Premier ministre Albert Ouédraogo, Président de ce comité, cette session se tient dans un contexte national difficile, tant sur le plan sécuritaire, socio-économique et humanitaire. En effet, à la date du 30 avril 2022, le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation a recensé 1 902 850 personnes déplacées internes du fait des exactions des groupes armés terroristes et sur le plan socio-économique, la situation sécuritaire a de fortes répercussions sur l’activité de production dans divers domaines. « Le secteur agro-sylvo-pastoral par exemple, qui occupe plus de 70% de la population active totale, a été fortement impacté. Les mouvements de populations du fait de l’insécurité ont entraîné un abandon de 384 702 ha de superficies de terres cultivables et une perte de production de 323 093 tonnes durant la campagne agricole 2021/2022 », a soutenu le Président du comité, avant d’ajouter que les zones dédiées aux pôles de croissance sont également affectées à des degrés divers par le phénomène de l’insécurité.

Les échanges sur le présent thème devraient donc permettre aux participants d’explorer les possibilités qu’offrent les pôles de croissance, en tant qu’approche holistique de développement, dans le cadre global de la lutte contre l’insécurité, structurée autour du triptyque « Paix-Sécurité-Développement ». Outre cela, il s’agira pour les uns et les autres d’apprécier l’état de mise en œuvre des décisions de la session 2021 du comité, de dresser la situation d’exécution du Plan de travail annuel budgété 2021 de la Stratégie nationale de promotion des pôles de croissance (SNPPC), et de faire le point de la préparation et de l’exécution des pôles de croissance.

Pour Albert Ouédraogo, l’importance des investissements réalisés sur les sites ainsi que l’impact attendu des pôles de croissance, en termes de création de richesses et d’emplois, imposent que des réponses appropriées et diligentes à la problématique de la sécurité puissent être apportées. C’est pourquoi, il espère que des échanges francs avec de bons résultats. « Me convainquant de vos compétences individuelles et de votre engagement reconnu, je n’ai aucun doute sur la qualité de nos réflexions et des recommandations qui sortiront de nos travaux et dont la mise en œuvre contribuerait à mieux dynamiser les pôles de croissance pour une économie résiliente, fortement dynamique et hautement compétitive », a-t-il terminé.

Alizèta Zouré

Latribunedufaso.net

Partagez

Burkina Faso : élaboration d’un plan de renforcement de capacités

Dans le cadre le l’élaboration du plan de renforcement des capacités institutionnelles du secteur agropastoral, le Ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques (MARAH) a organisé un atelier ce vendredi 15 juillet 2022 à Ouagadougou.

Cet atelier a pour objectif de permettre aux participants de faire une description constructif pour permettre aux consultants de répondre aux besoins du Ministère.

Il a été présidé par Yves Gérard Bazié, Directeur général des études statistiques et sectorielles du Ministère de l’agriculture, représentant du Secrétaire général du MARAH.

Au Burkina Faso, le secteur agricole contribue en moyenne 50% du Produit intérieur brut (PIB) depuis trois décennies. Ce qui fait de lui le pilier de notre pays. Il est également le secteur pourvoyeur d’emplois qui génère plus de revenus au profil des ménages ruraux.

Malgré son importance, il présente de nombreux défis qui sont entre autres la recrudescence des attaque biologique et phytosanitaire des productions agropastorales, l’accroissement durable de la productivité, des revenus des producteurs qui sont nécessaires pour sa transformation structurelle.

C’est pour cette raison que le Ministère de l’agriculture , des ressources animales et halieutiques (MARAH), a organisé cet atelier dans le but de revoir et renforcer les capacités de son secteur en vue de résoudre les défis auxquels ils sont confrontés. « Cette étude dont l’objectif est de concevoir un plan de renforcement de capacités du secteur agricole, vient donc à point nommé », a déclaré Yves Gérard Bazié représente du Secrétaire général du MARAH.

Cette étude va permettre de faire entre autres, un diagnostic, des propositions pour construire un plan de renforcement de capacités institutionnelles qui va aborder tous les défis systémiques au développement et à la transformation du secteur agricole. Elle se veut également participative et inclusive qui va permettre la présentation du rapport de démarrage et la méthodologie qui sera utilisée par les constituants qui seront mises à la disposition du ministère. «  Elle devra s’adresser à toutes les questions pertinentes de notre département passant par la mobilisation des ressources et financement, l’accès aux intrants et équipements, appui conseil et agricole et animale, gestion des infrastructures hydroagricole et l’irrigation , la sécurité alimentaire, la gestion des ressources humaines, gestion des risques agricoles et système d’information et le système de planification et de suivi et évaluation », dit-il.

« Pour réussir notre mission, il nous faudra une très bonne organisation institutionnelle qui va permettre d’être efficace sur le terrain », a affirmé Yves Gérard Bazié.

Pour représentant de l’Alliance pour la révolution verte au Burkina (AGRA) Christian Raoul Ouédraogo, chargé du programme de l’AGRA, pour pouvoir mettre en œuvre le plan agropastoral, le ministère doit être doté de structures et de compétences nécessaires pour pouvoir remplir sa mission. L’AGRA, étant une institution qui œuvre pour la transformation des produits de l’agriculture et présent dans treize pays a décidé d’accompagner le Burkina Faso dans la mise en œuvre de son plan d’investissement agro-sylvo-pastoral.

Haramy Son

Latribunedufaso.net

Partagez

Direction générale de l’ONI : Sié Tiéfi Dabiré officiellement installé

Nommé en conseil des ministres le mercredi 8 juin 2022, Directeur général (DG) de l’Office national d’identification (ONI), Sié Tiéfi Dabiré a été installé dans ses fonctions. Cela lors d’une cérémonie officielle ce mardi 21 juin 2022 à Ouagadougou, sous la présidence du Secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS), Sié Edgard Sou.

C’est en remplacement de Kayaba Aristide Béré que Tiéfi Dabiré a été installé ce mardi 21 juin 2022 en tant que Directeur général (DG) de l’Office national d’identification (ONI). Adressant ses félicitations à celui qui a été choisi pour prendre sa place, Kayaba Aristide Béré qui est arrivé à ce poste le mardi 23 octobre 2018, avait défini plusieurs axes afin de réaliser sa lettre de mission. Il s’agit entre autres de la mise en place d’un organigramme opérationnel, l’assurance de la cohérence des buts, susciter une adhésion totale de l’ensemble du personnel et mobiliser de façon synergique toutes les potentialités, et imposer une gestion apaisée.

De ses dires, ces axes ont permis de relever plusieurs défis dans différents domaines, dont celui de l’organisation institutionnelle, de la déconcentration et de la gestion du personnel. Pour le cas institutionnel, la direction a élaboré un plan stratégique de développement institutionnel de l’ONI 2020-2022, un plan stratégique de communication, un règlement intérieur de l’ONI, le plan de formation du personnel, sans oublier qu’une mise en place des organes consultatifs, une description des postes de travail et une relecture des statuts de l’ON ont été faites. L’action de la déconcentration elle, a permis de diligenter la production et la délivrance des Cartes nationales d’identification burkinabè (CNIB) et de rapprocher les services de l’identification du citoyen burkinabè. Quant aux actions qui ont été menées pour la gestion du personnel, cela a, selon le DG sortant, permis d’améliorer les conditions de vie, d’encourager, de motiver et de fédérer le personnel. « Ce sont entre autres la nomination des agents dans les emplois permanents, l’organisation pour la 1re fois des examens professionnels pour permettre aux agents de jouir de leur droit de promotion, l’instauration d’une assurance santé au profit du personnel, etc. », a-t-il affirmé. Tout en ajoutant que les différentes actions ont permis de produire et délivrer 6 774 135 CNIB et 227 683 passeports, ce qui correspond à 16 935 337 500 de francs CFA en termes de recettes pour la production des CNIB et 11 383 150 000 de francs CFA en termes de recettes des passeports.

Ainsi, Kayaba Aristide Béré estime que l’ONI  se porte très bien parce qu’au regard des programmes d’activités faits pour l’année 2022, l’Office se présente avec un taux d’autofinancement de plus de 100%.

De ce fait, le DG entrant, Sié Tiéfi Dabiré, n’a pas manqué de le féliciter pour le travail accompli durant ces années et de rassurer qu’il va s’atteler  à la poursuite des œuvres.  « L’identité étant un socle de la reconnaissance juridique de la personnalité, je vous rassure, mon frère Béré, que cette grande et permanente œuvre d’identification sera poursuivie sans relâche », a-t-il promis. Toutefois, il a espéré pouvoir compter non seulement sur l’accompagnement de la hiérarchie, mais aussi et surtout de tout le personnel de l’ONI, afin de continuer sa mission qui est d’assurer l’identification nationale des personnes pour la sécurité et le développement du Burkina Faso.

Le Secrétaire général (SG) du Ministère de  l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS), Sié Edgard Sou lui, a saisi l’occasion pour adresser également ses félicitations au DG sortant pour l’énorme travail qu’il a abattu pour stabiliser l’ONI, et lui souhaiter une bonne suite de confiée. Il a aussi félicité le DG entrant pour sa nomination, tout en lui souhaitant de réussir la mission qui lui est confiée.

Haramy Son

Latribunedufaso.net

Partagez

Burkina Faso : La Banque mondiale fait un point sur la réalisation de ses projets

Ce mardi 21 juin 2022 s’est tenue à Ouagadougou, la revue conjointe du portefeuille des projets et programmes financés par la Banque mondiale au Burkina Faso, sous le thème : « La performance du portefeuille dans un contexte de crise : quelles approches innovantes pour une mise en œuvre efficiente des projets et programmes financés par la Banque mondiale ? ».

L’objectif de cette revue conjointe du portefeuille des projets et programmes financés par la Banque mondiale au Burkina Faso était de permettre aux deux (2) parties de faire le point sur la réalisation des opérations et de proposer des solutions pour un meilleur impact sur les populations bénéficiaires.

En effet, la Banque mondiale (BM) est l’un des partenaires privilégiés du Burkina Faso. Elle intervient dans le pays à travers le financement des projets et programmes dans plusieurs secteurs notamment l’éducation, l’agriculture, la santé, l’eau et l’assainissement. De 2018 à nos jours, le portefeuille de ses opérations a pratiquement doublé. Il est passé de 1,7 milliards de dollars américains à plus de 3 milliards de dollars américains.

En dépit de cette forte mobilisation des ressources pour le financement des opérations dans le pays, les crises persistent et les vulnérabilités demeurent dans certaines zones. Des dires de la Représentante de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam, la crise sécuritaire que traverse le pays a ralenti l’exécution des opérations et a impacté la performance globale du portefeuille. Cela s’est traduit par le surenchérissement des coûts, des difficultés de supervision physique des activités, un niveau d’exécution relativement faible et des risques élevés de non atteinte des objectifs de développement des projets dans les délais impartis.

Face à cette situation, elle estime qu’il était impératif de repenser l’exécution des projets, afin de s’orienter résolument vers la performance pour l’atteinte des objectifs de développement. D’où la présente rencontre qui, selon le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Abel Seglaro Somé, va permettre à la Banque mondiale et au gouvernement burkinabè d’évaluer  le niveau de satisfaction de la mise en œuvre des projets dans ce contexte de crise que traverse le pays, et de faire des propositions de solutions pour une meilleure exécution.

Déjà, Maïmouna Mbow Fam a confié que le thème retenu pour les travaux a déjà fait l’objet  de réflexions au niveau de la Banque mondiale. Ce qui a permis d’identifier  des contraintes à la mise en œuvre des opérations, notamment la lenteur dans la délivrance des avis de non-objection, et la lourdeur des procédures de sauvegardes environnementales et sociales, et de passation des marchés.

De ce fait, la Banque envisage faire baser les Chargés de projet à Ouagadougou pour fluidifier le traitement des dossiers et la délivrance des avis de non-objection. Par ailleurs, elle attend du gouvernement burkinabè, une supervision plus accrue des projets de la part des ministres de tutelle. « Ces derniers pourraient instaurer une coordination, au moins mensuelle, avec les unités de gestion des projets dans l’optique  de passer en revue toutes les difficultés et d’instaurer  une culture de performance et de redevabilité », a souhaité la Représentante de la Banque mondiale au Burkina Faso.

Issouf Tapsoba

Latribunedufaso.net

Partagez

FESTIMA 2020 : fêter le masque africain au tour de la cohésion sociale

   La 15e édition du Festival international des masques et des arts de Dédougou (FESTIMA) a ouvert grande ses portes le 29 février 2020 dans la cité de Bankui. Initié par l’Association pour la Sauvegarde des masques (ASAMA), la cérémonie d’ouverture de cet évènement majeur qui met en fête toute la ville de Dédougou a été placée sous la patronnage de Abdoul Karim Sango ministre de la Culture, des arts et du tourisme, la présidence du Pr Stanislas Ouaro, ministre en charge de l’Education nationale et sous le parrainage de Mahamadou Bonkoungou, PDG du groupe EBOMAF.  << Masque, dialogue des cultures et cohésion sociale >> a été le thème choisi par les organisateurs pour guider les festivités.

Une semaine durant, Dédougou sera en fête. Les festivaliers auront droit à des spectacles de masques du Sénégal, pays invité d’honneur, du Bénin, etc. à des expositions de masques du Burkina Faso, Togo, Mali, Bénin Côte-d’Ivoire, et de la Suisse il y aura également des séances de sensibilisation à l’endroit des scolaires, ainsi que des réflexions sur la problématique du masque africain. A toutes ces activités qui permettront de voir divers types de masques (en fibres, en feuilles, en tissus, etc.) Léonce Ki (Sécuritaire exécutif de l’Association pour la Sauvegarde des Masques) et les siens y ont ajouté marché africain (foire) dans le but de booster l’économie. A l’en croire cela permettra aux populations de Dédougou, de profiter d’une clientèle composée de plus de 100000 festivaliers pendant une semaine.

Un FESTIMA, de la promotion du dialogue et de la cohésion sociale

Par ailleurs, il faut aussi noter que le FESTIMA, n’est pas qu’économie, Il sera aussi question de brassage communautaire et de cohésion sociale. D’ailleurs, le thème : « Masque, dialogue des cultures et cohésion sociale » illustre bien cela. Dans le détail, Léonce Ki a donc fait savoir que le FESTIMA a également pour vocation de contribuer à la consolidation du dialogue social par les valeurs africaines surtout dans une situation sécuritaire assez particulière.

Aussi, le ministre de la Culture, patron de la cérémonie d’ouverture a, en effet fait une mention spécial aux organisateurs pour avoir tenu le pari organisationnel de cet événement spécial pour la culture burkinabè. Il a par le même temps, réitéré ses remerciements aux participants venus des quatre coins du monde pour assister au festival. » Merci pour la confiance faite au Burkina malgré le fait que certaines personnes vont jusqu’à peindre la carte du Burkina en rouge  » a-t-il conclu.

J. Ouédraogo

FESTIMA news

 

Partagez

Bureau national de l’Ordre des pharmaciens du Burkina Faso : Dr Alfred Sandouidi réélu président

C’est encore Dr Alfred Sandouidi, président sortant du bureau national de l’Ordre des pharmaciens du Burkina Faso, qui présidera aux destinées de l’Ordre durant les quatre prochaines années. Sa réinstallation officielle audit poste est intervenue au cours d’une cérémonie organisée le mardi 13 août 2018, au siège dudit conseil, à Ouagadougou.

Une vue du bureau du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Burkina Faso

Réélu à la tête du bureau national de l’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso à  l’occasion du 7e congrès ordinaire de l’Ordre, le 23 juillet 2019, Dr Alfred Sandouidi, officiellement réinstallé a fait savoir sa fierté et sa reconnaissance pour la confiance, une fois de plus placée en lui et son équipe. « Je voudrais une fois de plus exprimer ma fierté et ma très grande reconnaissance ainsi que celle des membres du nouveau bureau pour la confiance qui nous a été accordée pour gouverner notre institution », a-t-il affirmé.

Aussi, se disant conscient des exigences et des obligations que comporte cette confiance en eux placée, il a assuré de l’énergie et de l’enthousiasme qui seront mis afin d’être à la hauteur de cette confiance. « Nous avons conscience d’une chose, cette confiance comporte des exigences et des obligations… Je puis vous assurer que tous les membres du bureau entrant mettront en commun leurs énergies et leur enthousiasme pour être à la hauteur de cette confiance », a indiqué le président Sandouidi.

C’est ainsi qu’il présente la vision de son bureau pour ce mandat ; qui n’est autre que « de faire de l’Ordre national des pharmaciens une institution dynamique, moderne, fidèle aux valeurs de notre profession, et résolument tournée vers l’avenir. ». Et reconnait du même coup, les défis auxquels devra faire face son équipe. Il s’agit notamment de « consolider les acquis liés à la mise en œuvre de la mission première de l’ordre, qui est de contrôler l’accès et l’exercice de la profession ; d’édifier la maison du pharmacien, qui servira de siège de l’Ordre et du syndicat des pharmaciens ; renforcer la qualité des actes pharmaceutiques, etc. », a cité Dr Sandouidi.

Si la réélection du docteur Alfred a été possible, c’est comme il le dit si bien lui-même au regard de la qualité du travail abattu par les membres de son ancien bureau ou du moins du bureau sortant. Ce faisant, il n’a pas manqué de les remercier et cela, en décernant à chacun des trois membres une récompense.

A l’endroit des membres du bureau entrant dont certains sont issus du bureau sortant, il a invité à une mobilisation exceptionnelle de tous les instants pour qu’au soir de leur mandat, ils puissent regarder avec satisfaction leur bilan non seulement dans l’intérêt de leur profession, mais aussi de la santé publique.

Le bureau entrant est composé de sept (7) membres élus pour un mandat de quatre (4) ans.

 

Tambi Serge Pacôme Zongo

La Tribune du Faso

 

Encadré : liste des membres du bureau du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens du Burkina Faso

 

NOM PRENOM

POSTE

1 SANDOUIDI Alfred Président
2 SOULAMA Issiaka Secrétaire Général
3 DJIERRO Kady Trésorière
4 OUEDRAOGO Sabine Secrétaire chargé de l’information et de la communication
5 OUEDRAOGO Charles Didier Secrétaire chargé de l’organisation et de la formation continue
6 KAFANDO Patrick Emery Secrétaire chargé de la réglementation
7 DOUAMBA  Olivier Secrétaire Général Adjoint
8 BEREHOUDOUGOU Aristide Commissaire au compte
9 MOYENGA Alimata Commissaire au compte
Partagez

8e Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè : les prochaines conférences au sommet des chefs d’Etat désormais chaque deux ans

La 8e conférence au sommet des chefs d’Etat du Traité d’amitié et de coopération(TAC) entre la république de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso s’est tenue à Ouagadougou, du 27 au 31 juillet 2019. Elle a été conjointement présidée par les chefs d’Etat des deux pays, Alassane Ouattara et Roch Kaboré. L’on retient principalement de ce huitième acte des innovations majeures pour les prochaines éditions, notamment le déroulement de ladite conférence chaque deux ans.

En prélude à cette 8e conférence au sommet, les experts des deux pays se sont réunis, du 27 au 29 juillet 2019 à Ouagadougou, au pays des Hommes intègres.  Ladite rencontre a de même été suivie par le conseil conjoint de gouvernements, le 30 juillet 2019.

Ce sommet a été l’occasion, pour les deux chefs d’Etat, de procéder à l’évaluation de la mise en œuvre des décisions et recommandations de la septième édition du TAC, tenue à Yamoussoukro en juillet 2018. Il s’agit des questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme, de migration, de coopération transfrontalière, de coopération dans le domaine des mines, de coopération en matière d’énergie et de coopération dans le domaine des transports. Sur ces points, les chefs d’Etat ont pris et réaffirmé leurs engagements, lancé des appels et instruit des ministres à prendre des mesures diligentes.

La fin des travaux de ce huitième acte de coopération entre les deux pays voisins a permis la signature de trois (03) accords dans les domaines des frontières, des mines et géologie et de la protection des enfants. Huit autres accords en marge des travaux du conseil conjoint de gouvernements ont été signés.

L’autre point important à retenir de cette rencontre de Ouagadougou, est la décision commune des deux coopérants de fixer la tenue des prochaines conférences au sommet des chefs d’Etat chaque deux (02) ans et la réunion du comité de supervision annuellement, alors précédée de la réunion du comité conjoint de suivi et d’évaluation. Toute décision, qui devrait entrer en vigueur après la tenue de la 9e conférence au sommet du TAC à Yamoussoukro, prévue pour juillet 2020.

Tambi Serge Pacôme Zongo

La tribune du Faso

Source : Communiqué final du 8e TAC 

Partagez