Ce jeudi 2 mars 2023 à Ouagadougou, l’association « le Cercle des Arts Vivants » a animée une conférence de presse pour le lancement officiel des activités de son projet dénommé « Transfert de compétences dans l’art de l’humour ».
Cofinancé par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et l’Union européenne (UE), dans le cadre du Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC/GC ), ce projet vise d’une part à outiller les artistes humoristes des différentes localités du Burkina Faso et d’autres part à créer un cadre d’expression pour la promotion et la vente de leurs œuvres.
Pour ce faire, 05 volets d’activités seront réalisés. Ce sont entre autres la formation ; la création du concept « Rendez-vous mensuels du rire » ; la mise en place d’un circuit de diffusion de spectacles d’humour. La mise en œuvre couvre la période du 04 janvier au 30 septembre 2023.
Dans le volet formation, 10 formateurs en humour appelés humoristes-formateurs seront outillés. Ces derniers seront ensuite chargés de transmettre leur savoir à 35 autres humoristes de 05 régions différentes du Burkina Faso. Cela à raison de 07 par région.
Selon le président du Cercle des Arts Vivants, Gérard Ouédraogo, le projet a un coût total de 41 417 200 F CFA. « Le coût total du projet est de 41 417 200 F CFA . La subvention accordée par le FDCT est de 35 204 620 FCFA et l’apport personnel du cercle des arts vivants est de 5 280 693 F CFA », a-t-il indiqué.
Pour la Directrice Générale du FDCT, Fiohan Carine Traoré/ Béni, l’humour constitue aujourd’hui un puissant moyen permettant d’aborder des sujets sensibles et de contribuer à résorber des situations conflictuelles qui gangrènent de plus en plus « nos » sociétés. Elle a ainsi souhaité que le présent projet atteigne ses objectifs définis.
Rappelons que le Cercle des arts vivants est une association qui a vu le jour en 2009. Elle comporte plusieurs objectifs dont la contribution au développement du professionnalisme dans les arts du spectacle au Burkina Faso par des formations et des échanges de compétences.
Astride Kiendrebeogo
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