«  Mariam tond Ma » : Charles Kiendrebeogo dédicace sa première œuvre musicale

Après plus de 15 ans de carrière dans le journalisme, il décide de diversifier ses casquettes professionnelles. Quelle choix serait meilleure que la musique qui en ait déjà une passion pour lui ? Ce 08 décembre 2022 à Ouagadougou, l’animateur de la chronique « société » sur la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), Charles Kiendrebeogo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a convié la presse pour présenter sa première œuvre musicale, «  Mariam tõnd Ma ».

«  Mariam tond Ma » , qui veut dire Marie notre mère en langue mooré est un album religieux totalement consacré à la vierge marie, d’où le choix de ce jour pour sa dédicace. En effet, Il faut noter que le 08 décembre, l’église catholique célèbre l’Immaculée conception, une fête qui glorifie la grâce sublime par laquelle la Vierge fut la seule, parmi les hommes, à être préservée du péché originel d’Adam et Ève. Ce dogme a été proclamé solennellement par le pape Pie IX le 8 décembre 1854.

Pour Charles Kiendrebeogo , ce choix de consacrer l’album à la Vierge Marie est le fruit d’une dévotion personnelle. Aussi, comme pour joindre l’utile à l’agréable, l’objectif de l’artiste à travers son œuvre est de permettre aux gens de se distraire, de louer Dieu, puisque chanter c’est prier deux fois. C’est également une manière pour lui d’être reconnaissant pour les connaissances reçues en matière de musique pendant ses années de séminaire. L’artiste a commencé la musique au petit séminaire de Pabré dans les années 1990 où il a apprit le solfège au côté d’éminents enseignants dont le père Sapède ; pratiqué en chœur avant de débuter ses compositions dans les joutes culturelles. Il a ensuite été formateur à la chorale Française de la paroisse de Guilungou pendant des périodes de vacances. Son instrument de prédilection est la guitare . 

Pour revenir à l’album , il est riche de cinq ( 05) titres que sont Mariam sõngo ; y peelem yãgda ( titre ayant remporté le premier prix à un concours musical au grand séminaire de Wayalgē dans les années 2001); yãmb n dog wēndbiiga ; f sã nõnga Mariam Sõngo ; yãmb la tõnd Ma. Toutes ces compositions sont en langue mooré et les rythmes varient entre la salsa, le zouk, et le wiire du terroir mooaga ; certaines datent d’il y a 20 ans et d’autres encore moins. L’album est disponible dans tous les points de vente d’œuvres musicales au prix de 5 000 FCA.

Que les mélomanes accueillent l’œuvre avec grand joie est le souhait de l’artiste. Ses perspectives actuellement c’est de clipper certaines musiques de l’album pour faciliter la promotion. « Je vous avoue que déjà le contact avec les autres sur le terrain, je me suis rendu compte qu’on ne viens pas à la musique comme ça. Il y a un certain nombre de connaissances, de personnes qu’il faut avoir avec soi, parce que si on veut faire les choses seul, si on veut avancer seul, ça ne va pas marcher. Donc, je pense que la promotion je vais me mettre à l’école, je vais écouter pas mal de gens. » A-t-il confié en ce qui concerne la promotion de l’album. Le journaliste-écrivain précise qu’il n’est pas exclu que dans le futur le public l’écoute sur des chansons profanes.

Au cours de la dédicace il a procédé à une vente aux enchères de l’album , ce qui a permis la vente de la première clef au Burkina Faso au prix de 75.000 F CFA. C’est le parrain de l’artiste, François Tapsoba qui a acheté cette première clef USB. 

Astride Kiendrebeogo

Latribunefaso.net

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