Entreprenariat et développement durable : Kosyam jesuit university of science recrute sa première cohorte du MBA 

Les candidats à la première promotion du MBA en entreprenariat et développement durable, organisé par le Kosyam jesuit university of science (KoJUS) était en compétition ce samedi 30 octobre 2021. Sur un total de 22 candidats, 20 ont pu se défendre en présentiel devant un jury international afin d’avoir le droit de s’inscrit à ce programme.

Journée marathon pour ces aspirants à la première promotion du MBA en entreprenariat et développement durable du Kosyam jesuit university of science (KoJUS). Durant des heures, les candidats à l’inscription pour le MBA, sont passés se défendre à tour de rôle devant un jury international composé de Mariam Dao/Gabala, sénatrice de la république ivoirienne, présidente du comité de normalisation de la fédération ivoirienne de football (FIF), Diakarya Ouattara, Directeur général de Coris Bank, président de l’association professionnels des banques et établissements financiers du Burkina Faso (APBET-BF), Dr Morou François Ouédraogo, Fondateur de l’Insitut Teng Tuuma Géoscience (ITTGO).

La présidente du jury, la Sénatrice Dao, a donné à chaque postulant cinq minutes, avec une marge de deux minutes, pour présenter son projet afin d’avoir le quitus du jury pour s’inscrire. Aucun domaine n’a été laissé pour compte dans l’exposer des postulants. Du financement des petites entreprise, en passant par la formation de courte durée, l’éducation, l’informatique, l’agroalimentaire, l’écotourisme, sans oublier le secteur minier. Tout était bien ficeler pour ne pas se faire recaler à ce test de présélection. Unanimement, le jury a décidé que tous les projets présentés sont admissible à ce programme de MBA parce que c’est une diversité constructive.

Au départ trois projets devaient être primés. Après délibération le jury a décidé d’ajouter deux prix d’encouragements, un soutien à la scolarité de 200 000 FCFA(don de la sénatrice et du DG de Coris Bank). Ces bourses reviennent respectivement à Anick Ouédraogo/Belem (projet de valorisation des produits artisanaux) et à Ella Compaoré (projet de valorisation du consommons local et bio). Pour le palmarès officiel, le premier prix revient à Sansan Dah (500 000 FCFA) pour son projet de formation en informatique de courte durée, suivi de deux ex aequo que sont Gérard Bationo (projet de digitalisation des opérations financiers pour la diaspora) et Tigsin Jérémie Bouda (projet sur la maintenance des engins lourds dans le secteur minier). Ils remportent chacun une bourse de 300 000 FCFA.

C’est avec satisfaction que la présidente du jury a vécu cette journée. « Je ressors satisfaite de cette journée. Je pense que nous avons vu des porteurs de projets passionnés qui avaient envie de réussir et de faire les choses autrement. Nous avons vu une diversité de projets, cela veut dire qu’il y a une diversité de besoin », a laissé entendre la sénatrice Dao/Gabala. Pour elle, cette première cohorte va être exceptionnelle vu la qualité des personnes et la pertinence des projets.

Pour le Directeur général de Coris Bank, Djakarya Ouattara, l’objectif de cette journée était de recruter des étudiants en MBA pour leur donner beaucoup plus d’outils, beaucoup plus de bagages afin de gérer les projets présentés. Mais également permettre ceux qui ont des idées de projets de mieux les concevoir. C’est l’occasion donc pour les candidats de prendre en compte les remarques du jury et de travailler pendant le parcours avec le coach afin de pouvoir intégrer ces remarques. Afin de sortir un projet qui soit aussi banquable, mais aussi un projet qui puisse répondre à l’objectif qui a été défini au départ dans le même ordre d’idée Dr Morou François Ouédraogo, a félicité l’ensemble des candidats pour la qualité des projets et pour leur prestance devant le jury.

Pari réussi pour le Président de cette nouvelle université le KoJUS et père directeur du CERCLE. Pour le Père François Kaboré, ce MBA a deux objectifs. Le premier est de former des entrepreneurs et non pas d’enseigner l’entreprenariat. « Nous voulons former des entrepreneurs pour qu’ils soient des créateurs d’emploi pour eux-mêmes, mais aussi pour les autres », a-t-il souligné.

Le second objectif de ce MBA selon l’Enseignant chercheur en science économique, est de former des femmes et des hommes d’affaire qui vont trouver des solutions à nos problèmes locaux. « Beaucoup de personnes sont dans les affaires et font de l’import-export. Ce qui est très bien. Mais l’inconvénient de cela est que nous passons notre temps à importer des solutions que d’autres ont déjà conçu pour eux-mêmes et nous attendons ces solution pour nous. Alors que cela contribue à appauvrir un pays du point de vue économique »a-t-il conclu.

Marcus Kouaman

kmagju@gmail.com

Latribunedufaso.net

Le Business coach à propos des candidats

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