Le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) a procédé à l’évaluation du projet de recherche « Fabrication de nouilles avec des variétés de patate douce et de manioc cultivées au Burkina Faso ». Une équipe de l’institution a mené la mission de suivi-évaluation le 15 octobre 2025 à Bobo-Dioulasso.
C’est Dr Assana Zongo, coordinatrice du projet qui l’a présenté à l’équipe de suivi-evaluation du FONRID. C’était au cours d’une séance de travail, tenue le 15 octobre 2025 à Bobo-Dioulasso.
Le projet, financé pour une durée de 18 mois, visait deux objectifs principaux. Il s’agissait d’abord de développer des nouilles, c’est-à-dire des pâtes alimentaires comme les spaghettis et macaronis, à base de manioc et de Patates douces à chair orange (PDCO). Le second objectif majeur était de diffuser et de faire connaître ce nouveau produit auprès des consommateurs burkinabè.

A écouter le Dr Assana Zongo, l’objectif du projet est de valoriser les produits locaux, de développer le « consommons local » afin d’assurer la souveraineté alimentaire du pays. A terme, il a permis de trouver des résultats significatifs.
Au titre des résultats, cinq technologies alimentaires développées
Ce projet a permis de développer des technologies. « Côté résultats, nous avons les formulations qui ont été développées, au moins cinq. Des formulations avec le manioc, d’autres avec de la purée ou de la farine de patates douces à chair orange, avec ou sans adjonction de blé », a-t-elle expliqué.

En plus, le projet a permis d’encadrer sept étudiants (licence, master et doctorat) dans leurs recherches.
Grâce au financement du FONRID, l’équipe a pu acquérir plusieurs équipements essentiels, selon Dr Assana Zongo. Il s’agit d’une presse hydraulique, d’un pétrin de grande capacité, d’une étuve de séchage et des chariots pour le séchage des nouilles.

Pour assurer la diffusion des résultats, une première vague de onze acteurs de la transformation a été formée. Ces bénéficiaires devraient, à leur tour, utiliser la technologie pour produire et commercialiser les nouilles de patates douces et de manioc. D’autres formations sont prévues prochainement, selon la coordinatrice du projet.
Au niveau de l’exécution, le projet affiche une performance notable : l’exécution physique est à 90 % et l’exécution financière est à 100 %.

La satisfaction du FONRID
Le Chef de service du suivi-évaluation du FONRID, Ardiouma Coulibaly, a exprimé sa grande satisfaction à l’issue de l’évaluation du projet. « Ce que je peux retenir, c’est que l’état de mise en œuvre du projet est très satisfaisant globalement », a-t-il déclaré.
Issouf TAPSOBA
Latribunedufaso.net
