Dans le cadre de sa mission de valorisation de la créativité burkinabè, le Musée national a ouvert, le 30 juin 2025, une exposition temporaire en plein air intitulée « La Patrie ou la mort nous vaincrons ». Réalisée en collaboration avec l’artiste plasticien Sahab Kouanda, elle rend hommage à l’Armée burkinabè et célèbre le combat pour la souveraineté nationale à travers des sculptures en ferraille.
Le Musée national a lancé ce 30 juin 2025 à Ouagadougou, une exposition temporaire en plein air intitulée, « La Patrie ou la mort nous vaincrons ». Le vernissage s’est déroulé sous la présidence du ministre en charge de la Culture, Gilbert Ouédraogo.
Fruit d’une collaboration avec l’artiste plasticien Sahab Kouanda, l’exposition présente des sculptures en ferraille, entre autres, des soldats en position de combat et objets symboliques de la lutte pour la souveraineté du Burkina Faso.

« Le soldat combat debout, Il combat couché, il combat à genoux. Sur une bicyclette un soldat burkinabè combat toujours, à pied, il combat également. Il a voulu décrire plusieurs situations pour dire que nous venons de loin. Et même quand les conditions n’étaient pas totalement réunies, nous n’avons jamais baissé les bras, je pense que c’est ce que Sahab a voulu nous montrer ce soir », a indiqué le ministre Gilbert Ouédraogo.
Le Directeur général du Musée national, Christian Dao, a également salué la force symbolique de l’œuvre. « L’exposition de ce soir, à travers la créativité de Sahab Kouanda, démontre que notre dévise en elle-même, est un programme. Il l’a développé à partir de la ferraille qu’il a transformé en discours et rêve pour notre peuple », a-t-il signifié.
Ouverte au public jusqu’au 15 juillet 2025, l’installation rend hommage à l’Armée et tous ceux qui se battent pour « nous ». Une œuvre que Sahab Kouanda a dit avoir préparé pendant une année avec l’appui d’un collaborateur.

Pour réaliser ces sculptures, il a utilisé des matériaux de la récupération, réservoirs, pots d’échappement et d’autres pièces de ferraille abandonnés. « Dieu m’a donné la capacité de récupérer ce que les gens jettent pour le transformer en art », a-t-il confié.
L’artiste souhaite que cette œuvre fasse une tournée dans les 3 pays de l’Alliance des États du sahel (AES) pour marquer son soutien au combat commun pour la souveraineté. Pour cela, il appelle à l’appui des autorités.
Rosana Astride KIENDREBEOGO
Latribunedufaso.net