Sécurité routière : La FAEBVCI sensibilise le monde des étudiants

Dans le but d’amoindrir le nombre d’accident de la circulation, la Fédération des associations des étudiants burkinabè venant de la Côte d’Ivoire (FAEBVCI) a organisé, à Ouagadougou, dans l’après-midi du jeudi 17 décembre 2020, une séance de sensibilisation sur la sécurité routière autour du thème: « Circulation routière en fin d’année : quels conseils pour les usagers de la route ?». Pour cette 1re édition, plusieurs programmes ont été exécutés.

Le nombre d’accident au Burkina Faso est de plus en plus croissant et inquiétant ces dernières années. De ce fait, des actions doivent être prises, a estimé Martin Tenkodogo, coordonnateur de la FAEBVCI. Ainsi, a-t-il situé le contexte de cette séance de sensibilisation sur la sécurité routière dont l’objectif est de sensibiliser et initier les participants aux codes de la route afin de limiter les accidents en cette période de fin d’année. En ce qui concerne la croissance des accidents de la route, il avance qu’elle est assez remarquable depuis un bon moment au Burkina Faso, et s’appuie ce faisant sur des données de l’Office nationale de la sécurité routière (ONASER) de 2014 à 2016.

D’après lesdites données, le pays a enregistré 46 883 blessés et 2 756 morts sur 57 138 cas d’accidents. Au vu de cette augmentation des accidents de circulation, cette sensibilisation se donne pour particularité, de faire l’état des lieux des accidents; montrer les causes des accidents; d’initier les participants aux codes de la route; de promouvoir le port du casque et de sensibiliser les jeunes sur les comportements à adopter sur la route, confie le coordonnateur. C’est ainsi que l’on a assisté à une initiation sur le code de la route ; à une formation sur les comportements à adopter pour éviter les accidents ; à des formations sur des gestes qui sauvent.

Pour l’adjudant Francis Sanou, de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), la formation sur les gestes qui sauvent visent à inculquer aux assistants la maitrise des protections qui sont valables pour les victimes, le sauveteur et les tierces personnes. « L’objectif de cette formation sur les gestes qui sauvent est d’amener les participants à faire l’alerte au secours qui et quelle est toute la procédure à adopter face à quelqu’un lorsque sa vie est en danger que ce soit un accident ou un incendie », a-t-il noté. De l’avis de Aziz Berané, moniteur d’autoécole, communicateur sur le code de la route et les comportements à adopter pour éviter les accidents, cette formation a pour objet de sensibiliser sur l’importance du port du casque, les dangers de l’excès de vitesse.

Le choix du thème : « Circulation routière en fin d’année : quels conseils pour les usagers de la route ?», n’est nullement un effet du hasard et serait en droite ligne avec l’actualité. En effet, cette fin d’année annonçant également des festivités, la question de la mobilité devient une inquiétude. « La FAEBVCI en organisant cette activité de sensibilisation sur la sécurité entend contribuer à lutter considérablement contre les accidents en cette période de forte mobilité », renseigne Martin Tenkodogo. Pour la fédération, la question de la sécurité routière doit être l’affaire de tous du moment que chaque personne est une potentielle cible vu le nombre croissant. « Nous estimons que la sécurité routière mérite la mobilisation accrue de tous, car un mort sur la route est un mort de trop, et chaque blessé, est un blessé de trop. », a-t-il fait comprendre.

À l’issue des activités, la FAEBVCI compte sensibiliser plus de 200 jeunes; initier plus de 200 participants au code de la route ; subventionner un nombre important de casques; créer un cadre d’échanges entre participants et acteurs du secteur routier ; sensibiliser plus de 5 000 personnes sur la toile (Réseaux sociaux). Cette 1re édition, qui a connu la participation du Réseau des journalistes et communicateurs pour la promotion de la sécurité routière au Burkina (ReJSER-BF), est placée sous le parrainage de Boureima Ouédraogo, PDG de la Société de transport en commun aorema et frères (STAF) et du Co-parrainage de Pascal Tenkodogo, Directeur général de la Société de transport en commun (SOTRACO).

Tiba Kassamse Ouédraogo (Stagiaire)
Latribunedufaso.net

 

Partagez

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *