Les acteurs de la communication, de la culture, des arts et du tourisme ont procédé, le 21 juin 2025, à la plantation de 800 espèces de plantes au bosquet de la ceinture verte situé au quartier Balkuy de Ouagadougou. Cette initiative, portée par leur ministère de tutelle, se tient dans le cadre des activités de la 7e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA).
Cette campagne de reforestation du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT), répondait à l’appel du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour la campagne nationale « Une heure patriotique pour reverdir le Faso ». Les acteurs du secteur se sont mobilisés ce 21 juin 2025 pour l’occasion.

Sous la conduite du ministre Gilbert Ouédraogo, les acteurs de la communication, de la culture, des arts et du tourisme ont planté 800 espèces végétales au bosquet de la ceinture verte, situé au quartier Balkuy de Ouagadougou.
Le ministre, présent sur le site, a tenu à souligner l’importance cruciale de l’entretien des plants mis en terre. « Il nous faut prendre soin des plantes que nous allons mettre en terre », a-t-il insisté, rappelant les efforts passés de reboisement qui n’ont pas toujours rencontré le succès escompté.

Pour cette raison, il a lancé un appel à la responsabilité individuelle : « Il appartient à chacun de vous de prendre la ferme résolution de s’occuper de la plante qu’il mettra en terre. Chacun devra personnaliser son plant, identifier l’emplacement afin d’en faire le suivi ».

Pour le ministre, « une chose est de planter, une autre est d’entretenir. L’objectif est de reverdir et d’embellir notre cadre de vie ». Pour garantir la pérennité de cette action, un forage sera construit sur le site afin de résoudre définitivement la question de l’approvisionnement en eau.
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Les 800 plants ont été mis en terre sur une superficie de 3 hectares. Ils comprennent des arbres fruitiers et ombrageux. L’innovation majeure de cette édition réside dans la sélection d’espèces végétales spécifiques. « L’innovation est que nous avons sélectionné des espèces qui peuvent être utilisées dans la fabrication des instruments de musique », a révélé le ministre. Il a exprimé un vœu ambitieux : « Je fonde l’espoir que dans 5 ans, certains de nos artistes reviennent ici pour couper des branches pour fabriquer des guitares, des balafons, des djembés…».
Issouf TAPSOBA
Latribunedufaso.net