Le ministère en charge de la Communication organise, à travers la Direction générale de la Communication et des Médias, un atelier de formation sur le rôle et les responsabilités des acteurs des médias dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu le 25 mars 2025 à Koudougou.
Cet atelier est organisé en collaboration avec le Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF). Il est prévu se tenir du 25 au 27 mars 2025 dans la Cité du Cavalier rouge.
La cérémonie était placée sous la présidence du Directeur général de la Communication et des Médias, Frédéric Somé. A l’écouter, cette session de 3 jours permettra aux participants de renforcer leurs capacités dans la prévention et la lutte contre la corruption.

« Vous aurez l’opportunité d’approfondir vos connaissances sur les mécanismes de la corruption, d’apprendre les techniques d’investigation pointues et de vous familiariser avec les cadres juridiques et éthiques de la lutte anti corruption », a-t-il indiqué. Cette formation permettra également aux acteurs des médias d’être outiller sur les pratiques de la bonne gouvernance et des outils pratiques pour mener des enquêtes journalistiques « efficaces et responsables ».

Dans son intervention, le gestionnaire national de programme du DCAF, Moumouni Bonkoungou a rappelé les conséquences que peut avoir la corruption sur le développement socio-économique d’un pays. Dans une telle situation, il a invité les médias à jouer leur rôle de quatrième pouvoir en informant, en sensibilisant et en dénonçant les actes de corruption.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet 2023-2027 de DCAF intitulé : « Renforcer la redevabilité du secteur de la sécurité ». Premier du genre, le présent atelier sera également organisé au profit d’autres acteurs des médias du pays.
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En rappel, créé en 2000, le DCAF est une fondation de droit Suisse composé de 64 Etats membres dont le Burkina Faso. Il mène des opérations dans plus de 70 pays dans le monde. Il soutient depuis plusieurs années, les acteurs étatiques et non-étatiques des pays du Sahel dans le rôle d’appui à la gouvernance du secteur de la sécurité.
Issouf TAPSOBA
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