L’association Women environmental programme Burkina (WEP Burkina) a organisé, le 14 décembre 2024 à Ouagadougou, un atelier de renforcement de capacités au profit des journalistes sur les questions de changements climatiques et de justice climatique.
Dans le cadre de ses activités, Women environmental programme Burkina (WEP Burkina) sensibilise les acteurs sur la lutte contre les changements climatiques. Le 14 décembre 2024 à Ouagadougou, elle a organisé un atelier de renforcement de capacités aux profits des hommes de médias sur la question. Objectif, susciter leur participation à la sensibilisation des communautés sur les changements climatiques.
Zenabou Segda est la Présidente du conseil d’administration de WEP Burkina. A l’écouter, l’association attend des journalistes, un accompagnement dans la lutte contre les changements climatiques. « Nous avons pensé les réunir pour qu’ils puissent être des relais d’information, dénoncer et participer à des activités de plaidoyer auprès des autorités pour que des mesures plus strictes puissent être prises dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques », a-t-elle indiqué.
Pendant 24 h, les journalistes ont renforcé leurs capacités sur les questions liées aux changements climatiques. Il s’agit notamment des causes du phénomène, sa manifestation et les conventions de lutte. A cela s’ajoute le renforcement de capacités sur la notion de justice climatique.
Selon la PCA de WEP Burkina, Zenabou Segda, la justice climatique est née du processus mondial de lutte contre les changements climatiques. En effet, un déséquilibre a été remarqué entre les pouvoirs au niveau de l’action climatique. Les pays développés qui sont des pollueurs doivent payer normalement leur pollution.
Cela inclut la mobilisation des ressources au profit des pays en développement afin qu’ils puissent s’adapter aux conséquences des changements climatiques qu’ils ont créé. Mais ce n’est pas fait. « Cela est injuste, donc il faut les interpeller pour qu’ils remplissent leur part de responsabilité. Nous, société civile discutons de cela au niveau international », a-t-elle expliqué.
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Au niveau national, a-t-elle poursuivi, nous travaillons à ce que tous les projets qui doivent être mis en œuvre puissent bénéficier aux personnes ciblées en priorité. « Parce que des fonds sont mobilisés pour les populations vulnérables. Mais il ressort souvent des constats qu’elles ne bénéficient pas des réalisations de ces financements. Ce n’est pas juste », a-t-elle fait savoir.
Une vingtaine de journalistes ont participé à l’atelier dont Bienvenue Taonsa, journaliste à la RTB télé. Il a salué cette initiative de WEP Burkina qui a permis aux hommes de médias de renforcer leur connaissance sur les questions de changements climatiques. A l’écouter, il s’intéressait déjà aux questions environnementales dans le cadre de ses productions. La formation va lui permettre d’améliorer son travail.
WEP Burkina est une association créée depuis 2011. Sa mission est la protection de l’environnement. Elle contribue à la réduction du réchauffement climatique. Pour ce faire, elle fait du plaidoyer et organise des renforcement de capacités au profit des acteurs. Au Burkina Faso, l’association a déjà formé près de 300 organisations de la société civile sur le financement climatique.
Issouf TAPSOBA
Latribundufaso.net