Le 07 janvier 2025 à Ouagadougou, le ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro était face aux députés de l’Assemblée législative de la Transition (ALT) pour répondre à des questions orales avec débat.
L’honorable député Nemata Brigitte Zoungrana est l’auteure des questions à l’ordre du jour. Ces questions ont porté sur le bilan des financements mobilisés par le Burkina Faso à travers sa participation aux conférences des parties des 5 dernières années (2020-2024) ainsi que les actions à mener pour le renforcement de l’engagement du Burkina Faso sur la lutte contre le changement climatique.
En réponse, le ministre Roger Baro a souligné que les Conférences des parties les plus connues auxquelles son département prend part sont au nombre de trois conférences communément appelées COP. Cette initiative a été adoptée en 1992 au Brésil lors de la la convention de la génération de Rio de Janeiro.
Selon le ministre, les 3 COP sont, la Conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur les Changements climatiques couramment connue sous l’appellation « COP changement climatique », la Conférence des parties à la convention des Nations unies sur la diversité biologique couramment connue sous l’appellation « COP Biodiversité » et la Conférence des parties à la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sècheresse et/ou la désertification connue sous l’appellation « COP Désertification ».
Sur la période 2020-2024, la participation du Burkina Faso aux différentes COP ont permis de mobiliser plus de 365 milliards FCFA pour la mise en œuvre de projets de lutte contre le changement climatique. Ce fonds à été mobilisés grâce à l’appui de plusieurs fonds. Il s’agit du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), du Fonds d’adaptation au changement climatique, du Fonds vert pour le climat (FVC), du Fonds d’investissement pour le climat et du Fonds de partenariat pour le carbone forestier.(FCPF).
37 projets du Programme de gestion des paysages communaux pour la REDD+, le programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin de Niger(𝘗𝘐𝘋𝘈𝘊𝘊/𝘉𝘕), l’initiative des PMAs pour une adaptation efficace et la résilience des PMZ( LIFR-AR) ont été mis en œuvre ou en cours d’exécution dans divers domaines de l’environnement, de l’agriculture de l’information climatique etc. Des projets qui ont pu, en effet, transformer les conditions de vie de la population dans différentes communes.
Pour le ministre Barro, au-delà des ressources financières mobilisées, la participation du Burkina Faso à ces concerts des états du monde à permis de nouer des accords bilatéraux, mais aussi permis au pays de s’afficher sur le plan mondial afin d’attirer des investisseurs. « Depuis les cinq dernières années, le Burkina Faso a pris part à toutes les Conférences des partis. Aussi bien pour le segment des techniciens pour les négociations et le segment de haut niveau pour les prises de décisions. Notre participation a permis de mettre la lumière sur notre pays. En participant au COPs, on a pu montrer ce que nous savons faire de mieux.
A travers les projets qui sont mis en œuvre, on a pu faire des présentations pour montrer ce que le Burkina fait dans différents domaines. L’un des objectifs, également, est de prendre part au débat et de donner de la voix sur les questions qui sont posées », a indiqué le ministère BARO.
Les réponses du ministre ont satisfait l’honorable député Nemata Brigitte Zoungrana auteure de la question mais aussi d’autres députés qui ont encouragé le ministre Roger Baro pour une mise en œuvre efficace des projets à fort impact pour les populations.
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Source : MEEA