Evaluation des contrats d’objectifs 2023 des membres du gouvernement : Le Ministère en charge de la Communication présente un taux de mise en œuvre de 95,2%

Dans le cadre de l’évaluation des contrats d’objectifs 2023 assignés aux différents membres du gouvernement, le Premier ministre, Me Apollinaire Kyélèm a reçu, ce lundi 18 mars 2024 à Ouagadougou, le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo. 

« L’évaluation au terme de l’année 2023 nous présente un taux de mise en œuvre au tour de 95,2% », a laissé entendre le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo à sa sortie de la rencontre.

Pour lui, ce taux n’est pas satisfaisant, mais encourageant, au regard des enjeux au niveau de son département. « Nous avons reçu les encouragements de son excellence monsieur le premier ministre, mais aussi et surtout des orientations précises sur ce qui est attendus de notre département au cours de l’année 2024, en terme de visibilité, de lisibilité de l’action gouvernementale, en terme de renforcement de l’identité et de la souveraineté culturelle, mais aussi en terme de développement et de renforcement de la dynamique d’ensemble dans le secteur de la culture, du tourisme », a-t-il signifié.

« Il y a également des infrastructure en cours de réalisation au niveau du ministère. Ce sont le siège de la Radiodiffusion – télévision du Burkina (RTB), le bâtiment administratif du réceptacle de tourisme. Sur tous ces défis, nous avons reçus des instructions et des orientations pour faire en sorte que véritablement il y ait un nouveau souffle pour que les lignes bougent de façon significative au cours de l’année 2024 », a-t-il ajouté.

Selon le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, plusieurs actions réalisées ont permis l’atteinte du taux de 95,2%. Il s’agit entre autre, de l’organisation, au cours de la même année du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO), de la Semaine nationale de culture (SNC), des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO), des Galiants et de la relance du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO). « Et toutes ces manifestations ont été bien tenues dans la satisfaction de l’ensemble des acteurs », a-t-il martelé .

Au-delà de ça, poursuit-il, 2023 a été une année de grandes reformes. Que ce soit dans le domaine du tourisme, de la communication ou de la culture, il y a eu beaucoup de réformes qui on été apportées et qui ont permis aujourd’hui de créer de meilleures conditions d’exercices dans ces différents secteurs d’activités.

« Je ne peux pas être exhaustif, mais il y a eu beaucoup d’actions. Ça n’a pas été une année de tout repos et le tout dans un contexte difficile, non seulement de lutte contre l’insécurité, contre le terrorisme. Mais aussi un contexte où il faut rationaliser au maximum », peut-on l’entendre.

Pour 2024, indique le ministre, la priorité reste la lutte contre le terrorisme. « Si bien qu’au ministère, ce qui est attendu, c’est de l’efficience. Savoir faire le maximum avec le peu de ressources dont nous disposons », a-t-il confié.

Rosana Astride Kiendrebeogo 

Latribunedufaso.net

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