Dans l’après midi de ce vendredi 26 janvier 2024 à Ouagadougou, l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina, Alexey Saltykov, a procédé à la remise de 25 mille tonnes de blé au gouvernement burkinabè. C’est la ministre en charge de l’Action humanitaire, Nandy Samé/Diallo et le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré qui ont réceptionné ces céréales . C’était en présence d’autres membres du gouvernement.
Ce blé, faut-il le rappeler, avait été promis par le président de la Russie, Vladimir Poutine, lors du deuxième sommet Russie-Afrique tenu à Saint Petersbourg en Juillet 2023. Il avait été question de 200 mille tonnes de céréales à offrir à certains pays africains. Conformément à cette promesse, le Burkina Faso a accueilli en ce jour 25 mille tonnes de blé à titre « gratuit » de la Fédération Russe.
Pour Alexey Saltykov, ce geste est un signal « fort » de la volonté du Gouvernement de la Fédération de Russie de donner un élan dynamique à la coopération avec le Burkina Faso, l’un de leurs partenaires « stratégiques » sur le continent Africain. « Notre pays va continuer à contribuer non seulement à l’approvisionnement du Burkina Faso des produits de première nécessité, mais à son autosuffisance alimentaire, énergétique et technologique via le transfert de nos expertises, compétences et savoir-faire », a-t-il martelé.
En prenant la parole, la ministre Nandy Somé / Diallo a, au nom du Gouvernement burkinabè, traduit ses remerciements aux donateurs du jour. Je profite de cette tribune, ajoute-elle, pour rassurer les plus hautes autorités de la Transition ainsi que la Fédération de Russie, que ce don destiné d’une manière générale aux personnes vulnérables de mon pays, notamment les personnes déplacées internes, les communautés hôtes vulnérables, les personnes déplacées internes retournées, les veuves et orphelins du terrorisme sera utilisé à bon escient.
« Ce don ne doit pas s’inscrire dans un cycle infini de dons. Il doit nous interpeller sur le travail urgent, nécessaire et impératif de développement de nos propres capacités de production afin de rompre à jamais notre dépendance alimentaire vis-à-vis de l’exterieur », a pour sa part rappelé le ministre Karamoko Jean-Marie Traoré, en empruntant les mots du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, lors du deuxième sommet Russie-Afrique.
Rosana Astride Kiendrebeogo
Latribunedufaso.net