Commune de Ouagadougou : 150 panneaux de signalisation et deux feux tricolores réceptionnés

Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Vincent Dabilgou, par l’entremise de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), a remis, deux feux tricolores et 150 panneaux de signalisation à la commune de Ouagadougou. La remise symbolique a eu lieu à l’occasion d’une cérémonie officielle déroulée à Ouagadougou, ce mardi 11 août 2020. Le coût total de l’opération est estimé à 70 millions de francs CFA.

150 nouveaux panneaux de signalisation et deux feux tricolores ; c’est le don qu’a bien voulu faire le ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière à la commune de Ouagadougou. Et, pour ce faire, il est passé par l’ONASER, établissement public de l’Etat chargé de la promotion de la sécurité routière, de contribuer à l’amélioration des conditions d’exploitation des infrastructures routières et de la fluidité du trafic routier.

Pour le donateur, cette sortie s’inscrit dans un plan d’action que l’ONASER va conduire au bénéfice des villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Elle fait suite à un diagnostic effectué aux carrefours à plus grand risque d’accidents repartis dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. « La question de la sécurité routière est une question préoccupante dans les villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Nous avions fait un diagnostic pour identifier l’ensemble des carrefours accidentogènes dans la ville de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Nous nous sommes rendus compte que nous avions travaillé, suffisamment parlé aux usagers ; mais qu’il va falloir que nous transformions l’environnement physique de la route, notamment les carrefours », a indiqué Vincent Dabilgou.
Lançant donc un appel aux usagers, le ministre Dabilgou a annoncé la prise de mesures plus vigoureuses afin de protéger les populations. « Il faut que les gens rentrent dans une posture où tout le monde obéit au code de la route. De concert avec la police nationale et municipale, nous verrons la manière dont nous allons agir plus vigoureusement pour pouvoir protéger les citoyens de notre ville et de l’ensemble des villes du Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Le Directeur général de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), Adama Kouraogo, qui s’est également réjoui de la tenue de la cérémonie, note que c’est à la fois une cérémonie d’acte et d’exemple. A l’en croire, d’autres actions sont en vue. « Au niveau de Koudougou, avec la semaine nationale de la sécurité routière où nous avons remis des panneaux, nous avons pris le pari avec la ville de zéro accident durant la semaine… ces actions vont se poursuivre », a-t-il avancé avant de signifier : « ce n’est pas le rôle du ministère des transports d’implanter des panneaux. Nous venons en accompagnement, en démonstration et en exemple. Il appartient à chaque collectivité, dans ses ressources propres de pouvoir définir les plans de circulation ».

Amidou Ouédraogo, chef de la division feux tricolores de la Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL), expliquant le mécanisme de fonctionnement et de programmation des feux tricolores, fait savoir que le matériel utilisé (automate), est très moderne et évolutif. « Il est capable de gérer huit carrefours différents. Les feux tricolores fonctionnent par programmation. La programmation peut se faire en fonction des carrefours et de l’affluence de la circulation dans la même journée… dans la journée, on a un programme pour les heures de pointe (6 h du matin, 16 h et des heures creuses telles 21 h), mais ce programme est très modulable», a explicité le technicien de la SONABEL pour finalement ajouter : « On peut faire des programmes particuliers pour les jours de fête ; et c’est ce que nous faisons pour les fêtes dont les dates sont connues d’avance, la Noël et la Saint-Sylvestre».

Moussa Belem, premier adjoint au maire de la ville de Ouagadougou, pour sa part, s’est dit très content de recevoir ce don qui vient à point nommé. Il estime que le matériel reçu, permettra d’amoindrir les nombreux cas d’accidents enregistrés quotidiennement dans sa ville. « Ouagadougou, ville capitale, ce n’est pas facile. Tous les jours, nous enregistrons des accidents par-ci, par-là. Ce que nous venons de recevoir ce matin, nous pensons que ça va amoindrir à ce niveau », a-t-il fait savoir.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Tiba Kassamse Ouédraogo (Stagiaire)
Latribunedufaso.net

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