Dans la soirée du mercredi 18 octobre 2023 à Ouagadougou, le président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane Bougouma, a reçu en audience une délégation de l’Organisation africaine des commissions des finances (AFROPAC) et de l’Association des commissions des finances de l’Afrique de l’Ouest sur la gestion des finances publiques (WAAPAC). Selon le président de la WAAPAC, Issouf Traoré, cette visite de courtoisie vise à présenter leur fédération et d’échanger sur des sujets relatifs à la gestion des finances publiques notamment l’implication des Parlements dans le processus d’élaboration, du contrôle et de l’exécution des budgets.
Notons que cette visite intervient dans le cadre du 2eme symposium régional qui se tient du 16 au 20 octobre 2023 à Ouagadougou sous le thème « Sauvegarde des ressources publiques par le contrôle législatif ». Il est organisé par l’AFROPAC au profit des membres de la WAAPAC.
A écouter le président de la commission de l’économie et des finances de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire et président par intérim de la WAAPAC, Issouf Traoré, il a été créé une fédération des associations des commissions des finances des pays de la CEDEAO afin de permettre aux membres de partager leurs expériences et expertises. Ainsi, à l’image de la WAAPAC au niveau de l’Afrique de l’Ouest, il existe la même association du côté des autres régions d’Afrique (Sud, Nord et Est) qui sont réunies dans une fédération dénommée l’AFROPAC.
A l’issue de la visite, M. Traoré a fait le bilan des travaux du symposium qui se tient dans la capitale burkinabè. « Nous avons parlé de l’implication de l’Assemblée nationale dans le processus d’élaboration, de contrôle et d’exécution des budgets et l’accréditation, c’est-à-dire la fin des lois de règlement et de budget rectificatif et passer en année N+1 qui vise à voter le budget de la prochaine année sur les bases des recommandations ou des différents constats faits sur le budget de l’année antérieure », a-t-il indiqué.
En outre, a-t-il ajouté, nous avons parlé de la relation entre la commission des finances de l’Assemblée avec la Cour des comptes et aussi des flux illicites et l’endettement. « Par exemple, quant vous avez des flux illicites et qu’il y a de l’argent qui est mal collecté, il y a des potentialités que nous laissons pour aller nous endetter. C’est ce rôle que l’Assemblée doit jouer pour cadrer les différents intervenants sur ces aspects de notre économie », a-t-il expliqué.
Dr Ousmane Bougouma, a traduit sa gratitude aux initiateurs de ce symposium et à saluer la création d’un espace d’échanges d’expériences entre les commissions de finances des Parlements visant la bonne gestion des finances publiques pour le bien-être des populations.
Issouf Tapsoba
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