Session ordinaire 2023 : Le CNPPC se penche sur la promotion des pôles de croissance au Burkina

Le premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a présidé la session ordinaire du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) au titre de l’année 2023, ce mardi 19 septembre 2023 à Ouagadougou.

Le Burkina Faso, depuis plus d’une décennie, a fait le choix de la promotion des pôles de croissance comme un levier accélérateur pour réussir la transformation structurelle de son économie.

Pour un « meilleur » pilotage de cette approche, le gouvernement a adopté la Stratégie nationale de promotion des pôles de croissance (SNP-PC) sur la période 2019-2030 dont la première phase, débutée en 2019, arrive à termes en 2023.

Cette présente session qui s’articule autour du thème « mise en œuvre de la stratégie nationale de promotion des pôles de croissance : bilan et perspectives pour une contribution optimale des pôles de croissance à la résilience des populations et à la stabilisation des territoires », a pour objectif d’apprécier la mise en œuvre des décisions de la session 2022 du CNPPC, de dresser la situation de mise en œuvre du Plan de travail annuel budgété (PTAB 20222) de la SNP-PC, et de faire le bilan d’avancement de la mise en place des PC et perspectives.

En clair, il s’agit d’évaluer la première phase de la stratégie nationale de promotion des pôles de croissance dont la mise en œuvre couvre la période 2019-2023. Il est également question d’échanger sur la suite de ce projet.

Pour le premier ministre, après cinq années de mise en œuvre, il était nécessaire de faire un bilan de cette première phase pour non seulement évaluer les acquis engrangés, mais surtout tirer les enseignements qui s’imposent en prenant en compte les nouveaux défis nés du contexte sécuritaire et humanitaire actuel.

Notons que cette première phase de mise en œuvre de la SNP- PC montre un taux d’exécution physique de 36,35% et un taux d’exécution financière de 42,54% sur la période 2019-2022.

Les difficultés ayant constituées un frein à la mise en œuvre des activités sont d’ordre sécuritaire, sanitaire et financière.

A l’issue des travaux, le comité a formulé des recommandations. Il s’agit notamment de la mise en place d’un dispositif de sécurisation de l’agropole du Sourou et la poursuite du renforcement de la sécurisation des autres agropoles, de rendre opérationnel le Projet d’appui à la mise en œuvre du technopole pharmaceutique à Kokologho et de préparer un contrat-plan entre l’Etat et BAGREPOLE dans le cadre d’une meilleure gestion de la répartition des attributions/prérogatives entre les deux parties.

 

Ines Tougma (stagiaire)

Latribunedufaso.net

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