Conservation de la biodiversité aquatique : Les acteurs en réflexion 

Du 09 au 10 Août 2023 à Ouagadougou, le ministère de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (MARAH) tient « l’atelier national consultatif d’appui à la révision des politiques et cadres réglementaires nationaux et à la domestication des instruments régionaux et mondiaux de conservation de la biodiversité et de gestion de l’environnement au Burkina Faso ». L’ouverture des travaux a eu lieu ce mercredi 09 août 2023, sous la présidence de Dr Nessan Desiré Coulibaly, représentant le ministre délégué en charge des ressources animales et halieutiques.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie africaine pour l’économie bleue (ABES) et du Cadre politique et stratégie de réforme pour la pêche et l’aquaculture en Afrique (PFRS), le Bureau inter africain des ressources animales de l’union Africaine (UA-BIRA), avec le soutien de l’Agence suédoise de coopération internationale (ASDI), exécute le projet « Conservation de la biodiversité aquatique dans l’économie bleue africaine ». D’une durée de 03 ans, ledit projet a été lancé en octobre 2021 avec la vision de placer la conservation de la biodiversité et des écosystèmes aquatiques au cœur de l’agenda de développement de l’économie bleue en Afrique.

Cet atelier consultatif des parties prenantes nationales vise à aider le Burkina à revoir et à aligner ses instruments nationaux sur les instruments continentaux et mondiaux relatifs à la conservation de la biodiversité aquatique, à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique ainsi qu’à la gestion de l’environnement. « Le Burkina Faso, étant un pays sahélien, le patrimoine aquatique est menacé par divers contraintes. Cette rencontre permettra de mettre un meilleur alignement des instruments de conservation de la diversité biologique sur les instruments continentaux et internationaux qui seront bénéfique pour le secteur de la pêche et l’aquaculture burkinabè», a expliqué Dr Nessan Desiré Coulibaly .

Il faut noter que cette rencontre sera également un examen de « l’état de la ratification, de l’adoption et de la mise en œuvre des instruments continentaux et mondiaux identifiés liés à la conservation de la biodiversité aquatique, à l’atténuation du changement climatique et à la durabilité environnementale pour les États membres de l’Union africaine en Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord ».

Les avantages de la ratification, de la domestication et de la mise en œuvre de ces instruments sont énormes pour les États membres de l’UA et le Burkina en particulier. Ils vont du transfert de technologie à la capacité technique humaine, en passant par la capacité institutionnelle, le renforcement des capacités et le partage d’informations, entre autres. 

Pour le représentant du bureau inter africain des ressources animales de l’union Africaine, Hiver Boussini, cette rencontre est une démonstration de l’engagement et de l’intérêt qu’accorde le gouvernement burkinabè au secteur des pêches et de l’aquaculture. Et partant, aux questions de sécurité alimentaire et de la lutte contre la pauvreté telles qu’elles sont inscrites dans l’agenda 2023 de l’Union Africaine (UA), qui préconise « une Afrique prospère fondée sur la croissance inclusive et le développement durable ».

Rosana Astride Kiendrebeogo et Nabintou Ouattara (Stagiaire )

Latribunedufaso.net

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