Deuxième cadre sectoriel de dialogue « Production agro-sylvo-pastoral » : Le bilan à mi-parcours dressé par les acteurs 

Ce lundi 07 août 2023 à Ouagadougou se tient la revue à mi-parcours du cadre sectoriel de dialogue « Production agro-sylvo-pastorale » (CSD-PASP). Cette rencontre est placée sous la présidence du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié.

La présente session du Cadre sectoriel de dialogue « Production agro-sylvo-pastorale » se veut une occasion pour apprécier les performances réalisées durant le premier semestre de cette année 2023. Cela permettra d’engager les mesures nécessaires pour l’atteinte des objectifs fixés au termes de l’année.

Pour cette session, il s’agira également d’apprécier les résultats de la mise en œuvre du plan stratégique national d’investissement agro-sylvo-pastoral au cours de l’année 2022 ainsi que la version révisée du Plan d’action pour la stabilisation et le développement du secteur PASP. 

Selon Issoufou Saré, représentant du chef de file du groupe des partenaires techniques et financiers du secteur PASP, « Cet exercice de rédévabilité et de transparence permet de formuler des recommandations idoines afin de garder le momentum pour le reste de l’année ». Nous espérons qu’au-delà d’un exercice de routine, les conclusions de cette session permettront de booster la mise en œuvre des actions dans un contexte où les défis sont énormes.

Pour ce premier semestre, quelques acquis sont à noter. Il s’agit principalement des résultats enregistrés en matière de renforcement de la résilience des populations et des communautés vulnérables. En effet, ces résultats s’expriment en termes d’accompagnement des personnes déplacées internes en intrants et matériels agricoles ainsi que la mise en place de jardins nutritifs à leur profit.

Par ailleurs, il y a la gestion des ressources en eau à travers la protection des berges des retenues d’eau qui a enregistré des résultats appréciables. Sur le volet du financement du secteur, des efforts ont été faits pour capitaliser la contribution des acteurs non étatiques notamment les ONG, OSC et le secteur privé et rural.

A en croire au ministre de l’Agriculture, Ismaël Sombié, quelques faits majeurs ont impactés les différentes interventions. « Au nombre de ces faits, il y a la persistance de la situation sécuritaire difficile rendant inaccessible certaines zones pour nos interventions. De plus, s’ajoute le renchérissement des prix des denrées alimentaires et des facteurs de production agro-sylvo-pastorale. Sans oublier la baisse des ressources financières allouées au secteur et enfin les multiples régulations budgétaires et le ralentissement dans les décaissements budgétaires de certains projets et programmes qui ne passent pas inaperçus », a-t-il indiqué.

Malgré les performances énumérées, des points d’insuffisance existent. Il s’agit principalement des domaines en lien avec l’accès aux intrants, les aménagements de bas-fonds, les infrastructures de transformation et de commercialisation, la vaccination contre les maladies animales prioritaires, la construction et l’entretien des barrages. Aussi, les niveaux de décaissement et d’absorption des ressources extérieures de 29% et 71% au cours du premier semestre restent faible.

Au nombre des solutions pour atteindre de meilleurs résultats, le ministre s’est prononcé. « Nous devons renforcer les systèmes de relais endogènes dans la mise en œuvre des activités dans les localités à fort défi sécuritaire pour améliorer les niveaux de décaissement, d’absorption et d’exécution des ressources financières au cours du second semestre », a affirmé Ismaël Sombié, président du CSD.

Issouf Tapsoba et Nabintou Ouattara (stagiaire)

Latribunedufaso.net 

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