JAM 2023 : Des exposants donnent leurs appréciations de la tenue de l’événement 

Les travaux de la 2eme édition de la Journée de l’artisan minier (JAM) se sont ouverts le vendredi 21 juin 2023 à Gaoua. Les acteurs du secteur réfléchissent sur le thème « exploitation minière artisanale : quels mécanismes pour une formalisation des exploitants afin d’améliorer les retombées socio-économiques du secteur ? ». En plus des panels et des communications, cette rencontre a prévu des stands d’exposition permettant aux structures qui travaillent dans le domaine minier d’exposer leurs produits et services ainsi que leur savoir-faire.

A l’Institut national de formation des professionnels de l’éducation (INFPE ex ENEP) de Gaoua, les acteurs du monde de l’artisanat minier se sont réunis pour réfléchir sur les solutions à même de minimiser, voire résoudre les problèmes auxquels le secteur est confronté. Il s’agit notamment de la dégradation et la pollution de l’environnement, la fraude dans la commercialisation de l’or et les mauvaises pratiques notamment l’utilisation anarchique des produits chimiques dangereux et prohibés. En marge des travaux, des structures exposent des produits et solutions innovants afin de répondre aux préoccupations des artisans miniers.

Parmi lesquelles, il y a l’Alliance pour une mine responsable (ARM). C’est une ONG colombienne qui intervient au Burkina Faso dans l’accompagnement des acteurs pour la formalisation de leurs activités à travers des séances de sensibilisation et l’induction de bonnes pratiques dont le traitement du minerai sans l’usage des produits chimiques. Selon Aïcha Tiemtoré, agent d’appui à la mise en œuvre de projet à ARM, il s’agit d’une technique de production d’or utilisant des machines comme le goldkacha, le concasseur et le broyeur. Elle apprécie positivement la tenue de la JAM qui met en lumière le sous secteur de l’artisanat minier au Burkina, longtemps délaissé par l’Etat, occasionnant le désordre. 

Le Syndicat national des exploitants miniers artisanaux du Burkina (SYNEMAB) est également présent à la JAM. Il est créé pour se pencher sur les difficultés que peuvent rencontrer les exploitants d’or et faciliter leur travail A ce titre, il se fixe pour objectif de défendre les intérêts moraux et matériels de ses membres. Le Secrétaire générale du SYNEMAB, Koutiga Koama se réjouie de la tenue de cette 2eme édition de la JAM. Il souhaite qu’à l’issue des travaux, les autorités puissent alléger les mesures de suspension des activités d’orpaillage dans les zones à faible défis sécuritaire.

Issouf Tapsoba

Latribunedufaso.net

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