Mines et situation sécuritaire : Le CBMGC apporte sa contribution pour la résilience du secteur

Le mercredi 1er février 2023 à Ouagadougou, une délégation du Conseil burkinabè des mines, de la géologie et des carrières (CBMGC) a été reçue en audience par le ministre de l’Energie, des mines et des carrières, Simon-Pierre Boussim.  La délégation, selon Elie Kaboré, Directeur exécutif du CBMGC, est venue présenter la structure au ministre et lui faire part des conclusions de sa conférence publique sur le secteur minier face aux défis sécuritaires, organisée le 18 novembre 2022.

Le CBMGC est une organisation professionnelle, apolitique, à but non lucratif et non confessionnelle dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Selon son Directeur exécutif, Elie Kaboré, la structure a été crée en 2021. « Elle est née de la volonté d’hommes et de femmes passionnés du secteur minier, qui partagent les mêmes valeurs et qui veulent que le secteur soit un levier de développement socioéconomique du Burkina Faso. Qu’elle puisse permettre aux investisseurs d’avoir des bénéfices mais aussi à l’Etat et aux collectivités de tirer le maximum de profit » a-t-il expliqué. La structure s’est fixé pour objectif entre autres de promouvoir les potentialités des minies et carrières du pays, d’améliorer la compétitivité du secteur et d’œuvrer dans la conciliation des intérêts des investisseurs, des communautés locales et de l’Etat. 

Dans la mise en œuvre de ses activités, le CBMGC a tenu une conférence publique qui a porté sur le secteur minier et la crise sécuritaire que traverse le pays. La délégation a saisi cette occasion pour présenter les recommandations issues de cette rencontre. Pour le sieur Kaboré, il s’agit notamment de l’organisation des assises sur le secteur minier pour réunir l’ensemble des acteurs afin de trouver des solutions pour que le secteur continue d’apporter sa contribution au développement socioéconomique du pays. Aussi, il y a une meilleure sécurisation des mines en exploitation et les sites fermés en vue de leur réouverture. « Nous avons aussi recommandé la protection de l’environnement, l’intégration de la sécurisation des sites miniers dans la stratégie globale de lutte contre le terrorisme et l’opérationnalisation de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM), une meilleure organisation et encadrement de l’orpaillage et la prise en charge de la crise humanitaire par le Fond minier de développement local » a-t-il ajouté.

A entendre le Directeur exécutif du CBMGC, le ministre a été très attentif. Il a apprécié positivement ce modèle de dialogue, le fait qu’une organisation puisse mener une activité et venir soumettre les recommandations à l’autorité pour qu’elle les analyse et voir dans quelle mesure elles pourraient être prises en compte.

En rappel, c’est le 18 novembre 2022 que le CBMGC a organisé cette conférence publique portant sur le thème : « Le secteur minier face au défi sécuritaire : État des lieux et perspectives ». Elle a connu la participation des acteurs du secteur, du gouvernement et des enseignants-chercheurs. Elle avait pour objectif de trouver des pistes de solution pour une meilleure sécurisation des convois et des sites miniers industriels.

Issouf Tapsoba

Latribunedufaso.net

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