Barrage de samendéni : Au moins 100 000 emplois attendus

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a procédé ce samedi 30 novembre à l’inauguration du barrage de Samendeni dans la commune de Bama. Lancés en janvier 2008, les travaux de construction du barrage se sont achevés le 7 juillet 2017 avec la matérialisation de la mise en eau par le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo.

Construit sur le fleuve Mouhoun dans la commune de Bama, province du Houet dans la région des Hauts-Bassins, cet ouvrage hydraulique qui est le plus grand dans la zone de l’Ouest, est le 3e barrage le plus grand du Burkina Faso après ceux de la Kompienga et de Bagré. Il a une capacité de 1 milliard 50 millions de m3 d’eau avec une hauteur maximale de 23,9m et une longueur de 2900m2.

Après sa mise en eau en 2017, le barrage de Samendeni a atteint le 2 septembre 2018 son taux de remplissage de 100% avec 38 espèces de poissons dont le capitaine, la carpe, la sardine, le poisson docteur, hélicoptère, concorde, silure, machoiron, nanani… Le barrage devrait contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) de près de 2%, l’augmentation de la production nationale de céréales de près de 3% et la création d’au moins 100 000 emplois. Il présente également des opportunités d’affaires dans divers activités telles que l’agriculture, la pêche et la pisciculture, l’élevage, l’industrie, l’hôtellerie et le tourisme.

Le barrage est piloté par le Programme de Développement Intégré de la vallée de Samendeni (PDIS), qui constitue l’un des plus grands projets de développement initié par le gouvernement. Le projet s’étend sur les Hauts-Bassins et la Boucle du Mouhoun deux régions reconnues comme étant les greniers du pays et intègre la mobilisation des ressources en eau, énergie, agriculture, élevage, écologie, industrie et tourisme.

D’un coût global de 200 milliards, le Programme de Développement Intégré de la vallée de Samendeni est financé par huit bailleurs de fonds ( BID, FSD), BADEA, FKDEA, FADD, OFID, BIDC, BOAD) et l »Etat burkinabé.

Source : DCPM/MEA

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