Liberté de presse : L’association Reporters du Faso interpelle le MPSR

Ceci est un communiqué de l’association Reportés du Faso sur les risques d’atteinte à la liberté de presse depuis l’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Des incidents relevés par des journalistes reporters sur le terrain, lors de la prestation de serment du Président du Faso, Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba (président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration), au Conseil constitutionnel, le mercredi 16 février 2022, font état d’entraves à l’accomplissement de leurs tâches de collectes de l’information. En effet, des journalistes voulant faire des prises de vue à l’extérieur de la salle ont été tenus à l’écart de l’événement. 

Il en est de même pour d’autres activités pour lesquelles les médias reçoivent des images provenant uniquement des services de communication de la Présidence du Faso.

L’association Reporters du Faso est inquiète de cette situation qui consiste à mettre à l’écart la presse nationale (publique, privée). Nous espèrons que cette situation est passagère et ne se transformera pas en règle d’or. Ce qui constituerait un grave recule en matière de liberté de presse. 

Reporters du Faso invite les nouvelles autorités au respect des conventions et lois en vigueur et à faciliter l’accès aux sources d’information. Lesquelles conventions et lois sont garanties par la constitution et par l’acte fondamental du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Informer est un droit, donner l’information est un devoir pour le journaliste. Fort de cela, Reporters du Faso lance un appel à la protection du droit à l’information et à un libre accès aux sources d’information. 

Le président de Reporters du Faso

Charles KIENDREBEOGO

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