Sécurité des patients : En Afrique, 536 femmes meurent chaque jour de causes liées à la grossesse

Ce vendredi 17 septembre 2021 à Ouagadougou, l’épouse du chef du gouvernement, Clémence Dabiré, a présidé au nom de la Première dame, Sika Kaboré, la cérémonie de commémoration de la Journée mondiale de la sécurité des patients. C’était sous le thème : « Soins maternels et néonatals sans risque ».

Plusieurs personnalités et acteurs de la santé dont le ministre de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo et la représentante résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Alimata Diarra/Nama se sont réunis à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de  la sécurité des patients, en vue de mener des réflexions pour améliorer la sécurité de la mère et du nouveau-né.

Selon le ministre de la santé, le thème de cette année exhorte les parties prenantes à agir afin que les soins offerts à ce couple « mère-enfant » puissent être des soins efficaces, des soins de qualité et dénués de toutes situations qui pourraient compromettre la santé de la mère et de l’enfant. « C’est pour dire que la santé de la mère et du nouveau-né est très importante. La santé de la mère et de l’enfant constitue un indicateur de développement dans tous les pays du monde. C’est pour cela que nous avons voulu célébrer cette journée et rappeler à l’ensemble de la communauté nationale et internationale qu’il est important d’investir dans la santé de la mère », a-t-il souligné. Et d’ajouter que la célébration de cette journée interpelle encore chacun « sur la nécessité d’intensifier les stratégies pour prévenir et réduire les risques, les erreurs et les préjudices causés aux patients dans le cadre de soins de santé ».

En effet, des dires de la représentante de l’OMS, Dr Alimata Diarra/Nama, chaque jour dans la région Afrique de l’OMS, 536 femmes meurent de causes liées à la grossesse et à l’accouchement et 6 700 nouveau-nés meurent de causes évitables.

La bonne nouvelle, d’après les propos de l’épouse du Premier ministre, Clémence Dabiré, représentant l’épouse du Chef de l’Etat, Sika Kaboré, est qu’il est possible d’éviter la plupart des morbides naissances et des décès maternels et néonatals enregistrés par le système de santé du pays. « Cela passe par des prestations de soins sûrs, de qualité, assurées par des professionnels de santé qualifiés et travaillant dans des environnements favorables », a-t-elle confié.

Elle est donc convaincue qu’avec la collaboration de toutes les parties prenantes et l’adoption d’approches innovantes, il serait possible d’inverser la tendance au Burkina Faso. C’est pourquoi, elle a profité de l’occasion pour inviter les uns et les autres à agir pleinement, afin de garantir des soins maternels et néonatals sûrs.

Alizèta Zouré (Stagiaire)
Latribunedufaso.net

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