Primature : Les premières audiences dediées à la réconciliation et au dialogue social

Le premier ministre, chef du gouvernement, Christophe Dabiré a reçu, successivement en audience, ce mardi 12 janvier 2021, Léandre Bassolé, président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) et le président du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Jean Marc Palm. Tous, disent avoir été reçus pour parler de réconciliation et de cohésion sociale.

Le premier à être reçu en audience par le chef du gouvernement, au lendemain du premier conseil des ministres du gouvernement Dabiré II, est Léandre Bassolé, président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN). « En 2019, quand le premier ministre a pris service, le HCRUN a été la première des institutions qu’il a reçues. A cette occasion, il était question d’échanger autour de la mission du HCRUN. Et, cette fois-ci, je note que son deuxième gouvernement qui a tenu son premier conseil des ministres hier, lundi 11 janvier 2021, le lendemain, c’est encore le HCRUN qui a cet honneur d’être reçu en premier lieu », a-t-il d’emblée déclaré à sa sortie d’audience. Les échanges avec le premier ministre, fait-il remarquer ensuite, ont tourné autour de notre mission en rapport avec les élections, la formation d’un nouveau gouvernement et tout ce que nous voyons apparaitre comme un geste très fort que le président du Faso a posé à l’endroit de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. Profitant de l’occasion qui lui est donnée, il a salué de vive voix la décision du chef de l’Etat de créer auprès de la présidence du Faso un ministère d’Etat, chargé spécifiquement du volet de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. « Je voudrais saluer cette vision du chef de l’Etat qui montre que si besoin en était encore à quel point il est attaché à la réconciliation nationale, la cohésion sociale ; le fait d’avoir créé auprès de la présidence un ministère d’Etat chargé spécifiquement du volet de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale », a-t-il félicité.

A en croire le propos du président du HCRUN, le premier ministre a également, au cours de leurs échanges, abordé la vision, les raisons qui ont poussé le président du Faso à créer un tel portefeuille ministériel et surtout, le choix de l’ancien Chef de file de l’opposition burkinabé (CFOP-BF) comme premier responsable dudit département. « Le premier ministre a bien voulu nous informer sur la vision, les raisons qui ont conduit le chef de l’Etat à procéder à cette création et porter son choix sur ‘’Zéphirin Diabré’’ », a indiqué Léandre Bassolé. Egalement rattaché à la présidence du Faso, le HCRUN, à travers son président, dit voir dans quelle mesure travailler avec le nouveau département ministériel, vu que la question de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale est un point clé de leur mandat cela, tout en gardant en mémoire l’attachement du président du Faso, à faire de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale l’une des trois priorités auxquelles il s’est engagé pendant et après la campagne.

Le président du Haut conseil du dialogue social (HCDS), a été le second à être reçu en audience par Christophe Dabiré. L’essence des échanges avec le chef du gouvernement qu’il rapporte n’est pas si différente de celle de son prédécesseur. « Après l’installation du gouvernement et le premier conseil des ministres, le premier ministre a tenu à nous rencontrer pour nous donner les grandes orientations de l’action gouvernementale, notamment en ce qui concerne le dialogue social et la réconciliation. Il nous a donné les grandes lignes du président du Faso, comment le gouvernement compte travailler dans ce sens, et quel pourra être l’apport de notre structure », a dit Jean Marc Palm. Même avec ce nouveau département, laisse entendre M. Palm, rien ne va changer pour son institution. « Nous allons continuer dans le même sens dans la mesure où il y a un ensemble d’actions que nous avons commencé à mener, qui vont dans ce sens. Il faut qu’on poursuive pour l’aboutissement, notamment qu’on arrive à avancer dans la signature d’une charte sociale ; poursuivre les actions que nous avons commencés depuis 2018 », a-t-il fait savoir.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net

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