Dans sa volonté de lutter contre le chômage et de renforcer l’employabilité des jeunes, le gouvernement a lancé deux initiatives d’envergure ce 13 juin 2025 à Ouagadougou. Ces actions visent à offrir 10 000 stages d’initiation à la vie professionnelle et à moderniser les centres d’écoute pour jeunes, en partenariat avec plusieurs acteurs du développement.
Sous le haut patronage du Premier ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo, et la présidence du ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Roland Somda, le gouvernement a procédé ce vendredi 13 juin 2025 à Ouagadougou, au lancement officiel de deux grandes initiatives en faveur des jeunes.
La première initiative concerne le programme de stages d’initiation à la vie professionnelle. Pour l’année 2025, 10 000 jeunes, répartis dans les 45 provinces du Burkina Faso, seront placés en stage dans des secteurs tels que l’artisanat, l’agroalimentaire, l’agro-sylvo-pastoralisme, les BTP, les mines, les services et l’administration publique. Une allocation mensuelle de 25 000 FCFA sera octroyée à chaque stagiaire afin de « soutenir leur mobilité et éviter la déperdition ou l’abandon en cours de formation ».
« Cette immersion dans le monde professionnel est une belle opportunité de montrer votre savoir-faire et votre savoir-être. Donnez à vos encadreurs la preuve que vous êtes aptes, en tout point de vue, à occuper un poste d’emploi », a exhorté le chef du gouvernement à l’endroit des jeunes bénéficiaires.
La seconde initiative, tout aussi structurante, vise à la réhabilitation, l’équipement et la digitalisation des centres d’écoute et de dialogue pour jeunes. Ces structures, longtemps laissées à l’abandon, seront transformées en hubs régionaux modernes véritables incubateurs d’idées et de solutions.
« Ces espaces, pensés pour être des carrefours d’écoute, des ateliers de formation et d’orientation, se trouvent aujourd’hui dans un état de délabrement », a reconnu le Premier ministre. Selon lui, leur transformation permettra à chaque jeune, où qu’il se trouve, d’avoir accès à des services de qualité en matière de formation, information, créativité, culture et accompagnement entrepreneurial.
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Pour le ministre Roland Somda, ces initiatives traduisent la volonté des autorités de « valoriser le capital humain et promouvoir un développement endogène ». Il a également salué l’accompagnement de partenaires tels que l’UNICEF, le PNUD, qui ont contribué à rendre ces actions possibles.
Rosana Astride KIENDREBEOGO
Latribunedufaso.net
