Dans le cadre de la lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN), le ministère de la Santé organise une campagne de traitement de masse contre la Shistosomiase (bilharziose) du 5 au 10 mai 2025. Le lancement officiel de la campagne a eu lieu ce 06 mai 2025 au Centre médical urbain (CMU) 16 et à l’école primaire kolog-koom dans l’arrondissement n°3 à Ouagadougou.
L’objectif de cette campagne est de réduire la morbidité et la mortalité ainsi que la prévention des maladies graves. Cette compagne vise également à contribuer a l’élimination des maladies tropicales négligés au Burkina Faso.
Elle a pour cible les enfants âgés de 5 à 14 ans et les adultes résidant dans les zones à risque (zone fortement humide). Elle va concerner environ 03 millions d’enfants dans 08 régions et 27 districts sanitaires.
Pour le Chargé de mission représentant le ministre de la Santé, Dr Sylvestre Tiendrebéogo, cette cérémonie marque une étape symbolique et décisive dans la mise en œuvre de la campagne de distribution de médicaments contre la schistosomiase et d’autres maladies parasitaires. Il a insisté sur l’importance de la prévention en santé publique, en particulier chez les enfants.
A écouter la coordonnatrice du Programme national de lutte contre les maladies tropicales négligés, Dr Boenzemwendé Kaboré, cette campagne vise à faire un traitement de masse contre la bilharziose qui est une maladie tropicale négligée lié a un parasite. Selon elle, la contamination se fait à travers l’eau souillé par les excréments ou les urines contaminés.
La stratégie de lutte à été fixée au niveau des écoles parce qu’elle a une plus grande cible, selon le représentant du ministre en charge de Enseignement de base, Eric Tenkodogo. Il a souligné l’importance de cette campagne qui permettra aux élèves d’être en bonne santé afin de mieux suivre les cours. Il a par ailleurs inviter la population cible à adhérer et à ne pas tenir compte des préjugés parce que la santé de la population est une priorité pour le gouvernement.
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Notons que la bilharziose est une maladie endémique dans plusieurs régions du Burkina Faso avec une prévalence faible autour de 10%. Elle est plus constaté au niveau des enfants d’âge scolaire. Elle se manifeste par la présence de sang dans les urines et une douleur lors des urines.
Inès TOUGMA
latribunedufaso.net