Le ministre de la Communication, de la Culture des Arts et du Tourisme, Gilbert Ouédraogo a procédé le 14 avril 2025 à Ouagadougou à l’installation des membres des jurys des prix du concours Galian 2025.
Pour cette 28ème édition, cinq jurys sont constitués. Il s’agit du jury radiodiffusion télévisuelle, du jury radiodiffusion sonore, du jury presse écrite, du jury presse en ligne et du jury langues nationales.
191 candidatures ont été enregistrées, soit un total de 382 œuvres publiées ou diffusées en français et en langues nationales (mooré, dioula, fulfuldé et gourmatchema). De façon spécifique, il y a 42 candidatures en presse écrite, soit 84 œuvres, 38 candidatures en radiodiffusion sonore, soit 76 œuvres et 37 candidatures en radiodiffusion télévisuelle, soit 74 œuvres.

La catégorie presse en ligne enregistre 45 candidatures, soit 90 oeuvres. Quant à celle des langues nationales, nous avons 25 candidatures, soit 50 œuvres.
Pour cette édition, les organisateurs enregistrent une hausse du nombre des candidatures. En effet, en 2024, ils ont enregistrés 148 candidatures contre 191 candidatures cette année.
A écouter le ministre en charge de la Communication, Gilbert Ouédraogo, l’édition de cette année se veut une vitrine de consolidation des avancées en matière de journalisme au Burkina Faso. « Elle met en lumière les efforts de nos journalistes et techniciens qui, malgré des conditions difficiles, continuent d’exercer leur métier avec passion et détermination », a-t-il signifié.

Pour lui, le Prix Galian ne se limite pas à récompenser l’excellence journalistique, il vise aussi à encourager un journalisme résilient au service du développement national. « Il est impératif que nous continuions à promouvoir une presse dynamique et professionnelle, capable de contribuer efficacement à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale », a-t-il insisté.
L’une des innovations majeures de cette édition est l’implication de l’Observatoire des Médias du Burkina dans le choix des membres des jurys. Selon le ministre, cette démarche vise à lever toute velléité de subjectivité et de partialité et de mettre fin aux soupçons de complaisance dans l’appréciation des œuvres pour garantir une évaluation encore plus transparente et équitable des productions journalistiques en compétition.
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Pour clore, il a tenu à rappeler que les membres des jurys sont tenus au respect du secret des délibérations comme le stipule le règlement intérieur du concours.
Ines TOUGMA
latribunedufaso.net