Dans la cité de Bafuji, à Gaoua, le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) a tenu son dernier meeting électoral comptant pour la campagne présidentielle et législative. Tahirou Barry, candidat du parti à la présidentielle, a de fait invité la population de ladite cité à faire le choix du MCR le dimanche 22 novembre 2020 pour un vrai changement. C’était le jeudi 19 novembre 2020.
À soixante-douze (72) heures du double scrutin, Tahirou Barry est allé sonner la mobilisation dans le Sud-ouest du Burkina Faso, plus exactement à la place de la nation de Gaoua. Dans son adresse, il a d’emblée déplorer la gestion du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). « Après cinq ans de gouvernance, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) nous laisse un pays en crise, notamment sur le plan sécuritaire, économique, social, … », a-t-il déploré. Il a ensuite estimé que ledit bilan est dû au fait que les Burkinabè en 2015 ont confié leur destinée à des gens qui ne sont pas à mesure de gérer. Et comme pour imager son propos, il avance que les Burkinabè ont confié leur car à un chauffeur qui a emprunté la route des collines de Bafuji où il s’est enfoncé.
Après avoir commenté le bilan du MPP, le candidat du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) a appelé les électeurs à se ressaisir, à ne plus commettre l’erreur de 2015 en faisant cette fois, en 2020, un choix conséquent. Grâce à son programme et son engagement, il dit pouvoir être ce choix à faire le 22 novembre. « Nous avons besoin d’une nation forte qui a de l’ambition et veut grandir dans sa diversité, sa force. Si nous avons la confiance du peuple, nous allons engager une opération dragon pour avaler les serpents et les sangsues qui pillent notre richesse », a-t-il affirmé.
Aussi a-t-il pris l’engagement de faire du Burkina Faso, le grenier du sahel. Ce projet, partirait de la région du Sud-ouest, riche en potentialités agro-sylvo-pastorale. Il dit vouloir également faire de la région la capitale touristique de la zone ouest-africaine, parce qu’elle aurait toutes les richesses pour émerger comme une puissance touristique. « Je vous demande un contrat social, de confiance afin de bâtir avec vous une nation battante. Nous avons suffisamment souffert, et il nous faut opérer un vrai changement », a sollicité l’ancien ministre de la culture qui a par ailleurs promis de relever le plateau technique des hôpitaux de la ville de Gaoua et de mettre fin à l’accaparement des terres par les sociétés immobilières.
En rappel, en début de journée et avant la tenue dudit meeting, le candidat du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) a rendu visite au chef de canton de Gaoua.
Tiba Kassamse Ouédraogo (Stagiaire)
Latribunedufaso.net