Présidentielle 2020 : Zéphirin Diabré invite à « renvoyer » le MPP, parce qu’il est un « mauvais élève »

 La région du Centre a réservé, le dimanche 15 novembre 2020, au stade Joseph Issoufou Conombo (ex-stade municipal) de Ouagadougou, un accueil chaleureux au candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, engagé dans la conquête du fauteuil présidentiel de novembre 2020.

Après 48 heures de suspension de sa campagne électorale, soit du 13 au 14 novembre afin d’honorer la mémoire des disparus de Tin-Akoff, le parti du lion a de nouveau fait entendre son rugissement dans la capitale burkinabè devant au moins 25 000 militants et sympathisants. Ce fut une autre occasion pour le candidat du parti engagé dans la course à la présidentielle du 22 novembre 2020, de mobiliser et de sensibiliser les troupes en leur donnant des directives électorales claires dans le but de définitivement procéder au changement le jour du scrutin présidentiel et législatif, le 22 novembre 2020. En d’autres termes, le chef de fil de l’opposition burkinabè a appelé à rectifier l’erreur commise en 2015.

Dans son adresse, qui a tantôt été apparentée à une phase de question réponse, les notes d’un très mauvais élève ont été attribuées aux cinq années de gestions du pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ; ces dernières allaient de 00 à 00 sur 20. « Dans la lutte contre le terrorisme, vous leur donnez combien sur 20 ? La réconciliation nationale, vous dites combien ? L’emploi des jeunes et des femmes ? Le lotissement ? Donc, 00+ 00+ 00+ 00= à combien ? Si, c’est un élève, ce n’est pas le renvoi ? Donc, renvoyez-les ! », a-t-il lancé aux populations sorties pour écouter son message, et qui répondaient aux interrogations du candidat.

Pour le candidat Zéphirin Diabré, le Burkina Faso a besoin d’une nouvelle équipe, qui pourra mettre en place un programme ambitieux. Il avoue à cet effet que le parti du lion est le choix à faire, parce qu’il s’attèlera, une fois reconnu comme le nouvel parti au pouvoir au soir de l’élection présidentielle, au travail et donc à la pose des jalons de son programme quinquennal pour « sauver le Faso ». « Nous sommes prêts, prêts, prêts et prêts. Le 23 matin, dès que j’arrive à Kossyam, c’est le travail qui commence », fait-il savoir.

Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net

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