Dans une déclaration en date du 22 décembre 2024, le Collège des Chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) dit constater des manœuvres de tentatives de déstabilisation contre les pays de la Confédération. Objectif, freiner « la dynamique émancipatrice enclenchée par l’AES », peut on lire dans la déclaration.
Le Collège des Chefs d’Etat de l’AES pointe du doigt la France qui, selon lui, est aidée par une « poignée de Chef d’Etat » de la CEDEAO qui « imposent leur désidérata et des agendas étrangers au reste de l’organisation ».
« Aussi, le Collège des Chefs d’Etat suit avec une grande attention les mantœuvres de tromperie initiées par la junte française, prétextant de fermer ses bases militaires dans certains pays africains, pour les remplacer par un dispositif moins visible mais poursuivant la même velléité néocoloniale », peut-on lire dans la déclaration.
A ces activités, s’ajoutent des opérations de réorganisation et de regroupement de groupes terroristes dans le Bassin du Lac Tchad, dans le Sahel et dans certaines zones frontalières.
Face à cette situation, le Collège des Chefs d’Etat de la Confédération :
1. Décide de mettre les forces de défense et de sécurité en état d’alerte maximale;
2. Décide de faire de l’espace confédéral un théâtre unique d’opérations militaires, coexistant avec les théâtres militaires nationaux en cours;
3. Appelle les populations de l’AES à redoubler de vigilance à dénoncer systématiquement tout fait suspect aux forces de sécurité et à rejeter les propositions d’enrôlement au sein des groupes terroristes.
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