SNC 2024 : La 21e édition officiellement lancée

Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré a procédé, ce samedi 27 avril 2024 à Bobo Dioulasso, au lancement officiel de la Semaine nationale de la culture (SNC). La présente édition, 21e du genre, est placée sous le thème : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ». Elle se tiendra du 27 avril au 04 mai 2024 dans la ville de Sya. 

Trois coups de gong, c’est à travers cet acte cérémonial que le Chef de l’Etat a donné le top départ des activités de la biennale de la culture. La SNC constitue, par excellence, la vitrine et la tribune d’expression de la diversité artistique et culturelle de la soixantaine de communautés vivant au Burkina Faso. 

Dans son discours, lu par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, le Chef de l’Etat soutien que la culture est un vecteur incontournable dans la quête de la cohésion sociale, de l’unité nationale et un véritable levier du développement durable.

Notons que le Niger est le pays invité d’honneur de cette édition. Il est représenté par son ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, le Colonel-major Abdourahamane Amadou. Il a magnifié la résilience et la bravoure du peuple burkinabè et de son gouvernement qui organise cette SNC dans un contexte difficile.

Tout en remerciant les autorités burkinabè pour le choix du Niger comme pays invité d’honneur, il a relevé des similitudes culturelles multi séculaires que les deux pays partagent. « Nos deux pays partagent des traditions musicales, des similitudes culinaires savoureuses à base de céréales comme le mil et le sorgho…», a-t-il indiqué pour rappeler le rapprochement entre les deux peuples. Le Mali était également représenté.

Le parrainage de la présente édition est assurée par le PDG du Groupe Champi international, Jonas Yameogo. Dans son intervention, il a remercié les autorités pour le choix porté sur sa personne. Pour lui, après l’édition réussie de l’année dernière, cette édition vient confirmer la capacité de résilience du peuple burkinabè. C’est le signe d’un espoir retrouvé.

« Nous avons fort espoir que la culture est une réponse à un retour de la paix, pour construire un Burkinabè véritablement nouveau afin que notre pays puisse inscrire résolument ses actions sur le chemin d’une paix durable », a-t-il ajouté.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par des prestations artistiques, un défilé des festivaliers des différentes régions du pays suivi du carnaval. 

Issouf Tapsoba 

Latribunedufaso.net

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