Exploitation minière et responsabilité sociale : IAMGOLD Essakane partage son expérience avec les étudiants du Madiba Leadership Institute 

La société minière IAMGOLD Essakane SA a organisé, le jeudi 08 février 2024 à Ouagadougou, une séance d’échanges avec les étudiants en Masters 1 et 2 en Décentralisation et Gouvernance Territorial du Madiba Leadership Institute, une école supérieure basée à Dakar au Sénégal.

En partenariat avec l’Ambassade du Burkina Faso au Sénégal, en Gambie, en Guinée Bissau, au Cap Vert et en Mauritanie, lesdits étudiants effectuent du 04 au 10 février 2024 au Burkina Faso, une visite pédagogique sous le thème « La contribution des entreprises extractives à l’élaboration et la mise en œuvre des plans locaux de développement au Burkina Faso ». 

C’est dans ce cadre que s’inscrit la présente séance d’échanges. Elle vise à renforcer les connaissances des étudiants sur les questions de fiscalité locale et de gouvernance participative. Et pour ce faire, le choix a été porté sur Essakane. « Nous sommes fiers d’avoir été choisis pour ce partage d’expérience. Ce genre d’action est à multiplier. Il faut qu’on arrive à capitaliser tout ce qui est fait dans la thématique qui est développée par cette école. C’est-à-dire, l’intérêt de l’industrie minière dans le développement local, notamment la relation avec les collectivités. Plusieurs choses sont faites mais à un moment il faut les capitaliser de façon académique, pour que ça reste dans le temps et qu’on puisse tirer les leçons et définir un profil de modèle de développement minier propre à nous, dans nos pays en Afrique », s’est réjoui le Directeur général de la mine, Tidiane Barry, parrain de cette visite pédagogique.

A écouter le Directeur général de Madiba Leadership Institute, Mamadou Diouf, c’est le modèle économique de Essakane qui a inspiré le choix de l’école. « L’enseignement c’est la recherche. Quand on regarde ce que fait Essakane, ça renvoie à ce que nous voulons. C’est-à-dire, mettre l’humain au centre de nos préoccupations. Et nous avons vu que contrairement à ce qu’on peut penser des mines, c’est quand même une structure qui se soucie du développement de la communauté. Ils investissent beaucoup d’argent, mais c’est pas que l’argent. C’est les projets structurants qui permettent à ces communautés de rester dans le développement, même après le départ des mines. Et ça, je pense que c’est très important. C’est un modèle qu’on peut divulguer un peu partout et qui pourra permettre de lever ces difficultés que les gens ont aujourd’hui en pensant que les mines viennent juste pour récupérer les ressources et repartir… », a-t-il laissé entendre.

Au nombre de 12, les étudiants sont de nationalités sénégalaise, malienne, nigérienne, burkinabè, gabonaise et centrafricaine. Ils disent être très satisfaits à l’issue de la rencontre.

« L’exemple de IAMGOLD Essakane SA est une parfaite illustration de notre sujet d’étude qui est l’implication des industries extractives dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans communaux de développement. Nous avons pu nous rendre compte que dans ses interactions avec les communes de son environnement, l’entreprise, non seulement participe de façon substantielle, en terme de financement à l’élaboration des documents de planification, mais aussi dans la mise en œuvre opérationnelle et le financement des programmes d’actions prioritaires, l’entreprise a une forte implication. C’est l’exemple d’une bonne cohabitation entre une entreprise minière et les communes de son environnement », a signifié Bara N’Diaye, un des étudiants.

Rosana Astride Kiendrebeogo 

Latribunedufaso.net

Partagez

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *