Le mardi 17 octobre 2023 à Ouagadougou, le Conseil régional du Centre de l’ordre des pharmaciens a rendu hommage aux aînés de la profession au travers d’une cérémonie organisée en leur honneur.
Sous le thème « Devoir de souvenir ; devoir de reconnaissance », la présente cérémonie a été le lieu pour les plus jeunes pharmaciens de s’inspirer de ce que les aînés ont pu faire pour la profession et prendre des conseils pour le futur.
Pour le président du conseil régional du Centre de l’ordre des pharmaciens, Nao Nédié, ils se sont réunis ce jour pour une cérémonie innovante qu’est la reconnaissance des mérites d’une partie des membres de leur région cardinale à savoir, leurs aînés. « A travers le thème, le conseil régional de l’ordre des pharmaciens de Ouagadougou veut reconnaître la contribution inestimable et rendre un hommage à tous les aînés et pionniers de la profession Pharmaceutique », a-t-il indiqué.
A l’entendre, ils sont reconnaissant « aux aînés » pour tout le travail abattu dans la construction d’un système de santé du pays notamment par la formation et l’encadrement des jeunes cadre Pharmaceutique, la création et promotion des structures pharmaceutiques, la contribution au développement de la politique sanitaire. A cela s’ajoute, les multiples services rendus au populations des villes et des campagnes, la contribution à l’édification de la profession à travers la création et l’animation des organes de la profession qui sont les syndicats, l’ordre et les associations.
Pour le représentant des jeunes, Dr Caleb Kapioko, maintenir le flambeau sera un grand défi et aussi une chance pour eux, jeunes, ayant été coachés par des pharmaciens qui s’investissent pour la population. « Ça nous galvanise et ça nous donne de travailler beaucoup plus de sorte à avoir bientôt des unités de production de médicaments de qualité amélioré à des coûts réduits » a-t-il laissé entendre.
Au cours de ladite cérémonie d’hommage, plusieurs conseils et témoignages ont été donnés par des aînés notamment le Dr Jacques wandabo, le Dr Jean Paré, le Dr Abdoul Salam Kaboré. Ils ont relatés les difficultés et conditions dans lesquelles ils ont travaillé depuis le temps de la révolution. En effet plusieurs d’entre eux ont décrits des conditions déplorables tout en reconnaissant une nette amélioration de nos jours rendant la tâche plus facile aux jeunes générations.
Ines Tougma (stagiaire)
Latribunedufaso.net