Inclusion financière : l’Association Rayim-taaba pour le développement et l’entraide (ARDE) outille une soixantaine de personnes 

Du 08 au 10 mai 2023, l’Association Rayim-taaba pour le développement et l’entraide (ARDE) organise une formation sur l’éducation financière au profit d’une soixantaine de personnes. L’objectif est de permettre un épanouissement financier des participants. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a eu lieu ce lundi 08 mai 2023 à Ouagadougou.

Pour le président de l’Association Rayim-taaba pour le développement et l’entraide (ARDE), Cyril Kagambèga, le besoin de l’organisation de cette formation est motivé par un constat de la situation économique peu reluisante de la population burkinabè en général et des membres de l’association en particulier. C’est donc dans ce cadre que s’est tenue la formation qui, au-delà des membres de l’ARDE, est ouverte à d’autres personnes. Environ une soixantaine de participants prennent part à cette activité. Selon le formateur Évariste Conombo, agent au secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière, les participants seront formés sur l’éducation financière qui est un ensemble de connaissances, d’aptitudes, d’attitudes et de compétences qui permet de faire des choix éclairés pour prendre des décisions efficaces sur l’utilisation et la gestion de ses ressources.

Pendant ces 3 jours, les participants verront leurs compétences renforcées sur essentiellement 4 modules à savoir le budget, l’épargne, la dette et les services financiers décentralisés.

En effet, Sur la budgétisation, il s’agira d’aborder les notions sur la pression financière, le but financier et les différentes étapes d’élaboration du budget. Pour le module sur l’épargne, les participants prendrons connaissance des raisons pour faire une épargne, des difficultés et comment les surmonter, de l’élaboration d’un plan d’épargne, des options d’épargne et un focus sera fait sur les fonds d’urgence.

Le module sur la dette va édifier les participants sur la différence entre prêt et dette, les raisons pour lesquelles on peut contracter un crédit, comment éviter le surendettement et les coûts liés à l’emprunt et les institutions vers lesquelles il faut se diriger pour bénéficier de ces produits. Le dernier module va aborder les services financiers numériques en faisant un focus sur la monnaie électronique notamment les enjeux de l’utilisation des services de mobile money.

Les participants ont exprimé leur joie quant à la tenue de la formation qui leur permettra de renforcer leurs compétences afin de mieux gérer leurs ressources. « Cette formation permettra de renforcer nos compétences sur 4 modules parmi lesquels deux ont plus retenus mon attention à savoir la dette et l’épargne. En dehors de mes études, j’envisage me lancer dans l’entrepreneuriat. Donc je pense que les compétences que je vais acquérir à l’issue de la présente formation me seront d’une grande utilité » a indiqué Raymonde Compaoré, étudiante à l’Université Joseph Ki-Zerbo. Victor Kagambèga, membre du bureau de l’ARDE et participant à la formation abonde dans le même sens. « Je salue la tenue de la formation. elle nous permettra de gérer convenablement le peu de ressources que nous gagnons » a-t-il laissé entendre.

Issouf Tapsoba 

Latribunedufaso.net

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