Commerce au Burkina  : Un symposium pour réfléchir sur les contraintes liées au développement du secteur

Le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises (MDICAPME) organise ce 16 février 2023 à Ouagadougou, le Symposium national sur le commerce au Burkina Faso. Il se tient sous le thème : « Commerce et transformation des produits locaux : quelle dynamique pour une croissance inclusive ? » Cette rencontre se veut un cadre d’échanges entre le secteur public et privé autour des préoccupations du commerce. Elle est placée sous le haut patronage du Premier ministre, Appolinaire Joachimson Kyelem de Tambèla.

Représentant le Premier ministre,  Serge Poda, ministre en charge du Commerce a laissé entendre que cette rencontre permettra de faire le diagnostic de l’ensemble des contraintes qui minent le secteur du commerce au pays et d’y trouver des solutions appropriées afin qu’il continue de jouer un rôle fondamental pour le développement du Burkina Faso. Au nombre de ces contraintes, il y a entre autres le faible niveau d’application et l’inadéquation de certains textes régissant le commerce au Burkina Faso, les difficultés inhérentes à la mise en marché de la production nationale et le faible degré d’incitation à la transition du commerçant au statut d’industriel. 

Selon le ministre, en dépit de ces difficultés, le commerce au Burkina Faso se montre résilient et continue de contribuer au développement du pays. « En termes de formation du Produit intérieur brut, l’activité commerciale à contribuer à plus de 9,6% au PIB en 2022 et le secteur tertiaire dans son ensemble à plus de 44% du PIB » a-t-il indiqué avant de poursuivre que toutefois, « il ne faut pas perdre de vue, que pour tirer profit de ces potentialités, un travail doit être abattu en amont, d’où toute l’importance de la tenu de ce symposium.

Pour le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi Savadogo, cette rencontre vient à point nommé car elle se tient dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire sans précédent et les tensions russo-ukrainien qui affectent sérieusement l’activité économique dans le pays. « C’est une opportunité pour les acteurs d’examiner sans complaisance les questions liées à la règlementation du commerce » a-t-il ajouté.

Au programme des activités, il y aura 2 panels composés de 5 communications, suivis d’échanges. A l’issue des travaux, les participants formuleront des recommandations pour renforcer le développement endogène du commerce au Burkina Faso.

Issouf Tapsoba 

Latribunedufaso.net

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