« My Green School » de Vivo Energy Burkina : Le lycée municipal de Boulmiougou sur la plus haute marche de la 2e Edition

Lancée le 26 avril 2019, la 2e édition de la compétition des scolaires dénommée « My Green School » de la société Vivo Energy Burkina a connu son apothéose ce jeudi 14 novembre 2019. A l’issue de la compétition entre les cinq établissements finalistes, c’est le lycée municipal de Boulmiougou qui a remporté la palme d’or.

Le lycée municipal de Boulmiougou posant avec son trophée de vainqueur de la 2e édition de My Green School

La finale de la 2e édition de My Green School a connu la participation de cinq établissements de la ville de Ouagadougou, sur huit au départ de la compétition lancée en avril 2019. Durant ces mois, les élèves du premier cycle ont bien peaufiné leurs projets qu’ils ont soumis à l’appréciation du jury et du public ce jeudi 14 novembre 2019 au CENASA. Dans une technique digne de professionnels du théâtre, du chant et de la danse, les élèves ont su caricaturer leur projet de vie sous l’angle de l’écologie, cela sous le regard intransigeant des membres du jury et très admiratif du public.

A l’issue de ce spectacle de taille, la palme d’or est revenue au lycée municipal de Boulmiougou. Lequel succède ainsi au lycée municipal Vénégré vainqueur de la 1ère édition. C’est avec une grande joie que le Proviseur du lycée municipal de Boulmiougou Lazare Sebgo a vu le projet de ses élèves remporté le premier prix. Leur projet vise à confectionner des bacs à ordures de couleurs différentes pour la collecte des ordures selon leur nature, ainsi que la réalisation de bacs à eau usée afin de reconditionner l’eau utilisée par les élèves pour arroser le jardin scolaire.

Khadidiatou Fall, Directrice générale de Vivo Energy Burkina

Pour la Directrice générale de Vivo Energy Burkina Khadidiatou Fall, c’est une satisfaction de voir le dénouement de cette seconde édition. Dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises (RSE), sa société intervient principalement dans trois domaines à savoir l’environnement, l’éducation et la sécurité routière, d’où le projet My Green School qui vise à promouvoir les bonnes pratiques en matière de respect de l’environnement et de l’assainissement du cadre de vie des élèves dans les établissements scolaires.

« Nous croyons profondément que My Green School contribuera à construire un avenir plus prometteur, plus sûr, avec de nouvelles générations prenant à cœur de produire au quotidien les semences du développement tout en préservant notre environnement », a-t-elle souligné.  Elle a insisté sur le fait que cette compétition dont la 1ère édition s’est tenue en 2018, ne vise pas à donner un prix pour donner, mais que le prix soit absolument utile pour les bénéficiaires dans la quête de la protection de l’environnement. Les lauréats de 2018 ont pu bénéficier de la réalisation de latrines, de petit marché, de jardin, de poubelles, etc.

Cette compétition vient à point nommé par rapport à la politique du gouvernement selon Souleymane Zeba, Conseil technique du ministre de l’Environnement de l’économie verte et du changement climatique. A cet effet, un décret a déjà été adopté pour encourager la création des clubs écologiques dans toutes les écoles (primaire, secondaire) dans un esprit de stimuler la connaissance de l’écologie et d’allier l’écologie à l’éducation. Cela dans le sens de l’éducation de la jeunesse à un développement qui tient compte du cadre de vie, de la base de productivité de notre environnement.

Les élèves n’ont pas voulu se faire conter cet instant

« Nous aurions bien souhaité que plusieurs organisations du secteur privé prennent des initiatives avec les éducateurs dans les différentes provinces afin de faire vivre cet esprit », a-t-il indiqué. Il a affirmé être heureux de voir l’aboutissement de cette seconde édition qui montre comment les enfants sont exaltés, comment les élèves et les enseignants ont été créatifs dans la façon de célébrer, mettre en mouvement leurs idées pour exprimer les différentes facettes de la question de l’écologie. Cela est digne d’intérêt car notre population qui est de 20 millions d’habitants et qui va doubler d’ici 30 ans, ne pourra vivre si la question de l’écologie n’est pas bien ancrée dans notre quotidien.

Pour rappel, la société Vivo Energy Burkina représente et commercialise la marque Shell au Burkina Faso depuis 2012.

Marcus Kouaman

La Tribune du Faso

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