Flambée des prix : Le ministère du Commerce prend des mesures contre la flambée des prix

 Au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 1er juillet 2021 à Ouagadougou, le ministère de l’industrie du commerce et de l’artisanat est revenu sur la problématique des produits de grande consommation. Le Secrétaire général dudit ministère, Boubacar Traoré, a indiqué que les produits céréaliers ont connu des flambées sur leurs prix au Burkina Faso. Il renseigne également que des actions sont entreprises par le gouvernement pour soulager le consommateur.

Pour le Secrétaire général du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Boubacar Traoré, il est constaté sur l’ensemble du territoire national des hausses des prix des produits de grandes consommations, notamment ceux céréaliers dans les points de ventes ces derniers mois. Des produits céréaliers qui ont connu des hausses sur leurs prix, le principal conférencier note principalement le riz, le maïs et le sorgho. « Notre pays connait ces derniers mois une flambée des prix de certains produits de grande consommation, notamment les céréales (maïs, riz, mil, sorgho) », a-t-il fait savoir.

À l’entendre, cette tendance haussière est due d’une part au contexte sanitaire lié à la COVID-19 et d’autre part à la situation sécuritaire. « Cette tendance haussière est la résultante de la crise sanitaire qui touche le monde entier. À cela s’ajoute la crise sécuritaire nationale. », a-t-il expliqué. En ce qui concerne la situation sanitaire, il renseigne que la COVID-19 a entrainé la hausse des coûts des matières premières et du fret. À cet effet, il informe que cet impact a été ressenti au plan international tout en se référant à l’indice FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) des prix des produits alimentaires qui note une hausse de 4,8% entre avril et mai 2021 et pas moins de 39,7% de plus que sa valeur à la même période de l’année précédente (2020).

Quant à l’augmentation au plan national, il laisse entendre quelle était de 3,9 % en moyenne selon l’indice harmonisé des prix à la consommation de l’INSD sur la période de février, mars et mai 2021. Pour ce qui est de la situation sécuritaire national, Boubacar Traoré annonce qu’elle a occasionné un déplacement massif de populations de certaines zones agricoles vers les zones urbaines. Sur des produits spécifiques comme le riz importé, il note que la hausse de leurs prix s’explique par la hausse du coût du dollar américain.

À en croire le principal conférencier du jour, des actions sont déjà engagées sur le terrain par le gouvernement pour limiter ces effets sur le pouvoir d’achat du consommateur. La suspension de délivrance des autorisations spéciales d’exportation des céréales locales depuis fin 2019; l’intensification des opérations de contrôle des prix des produits de grande consommation ; la lutte contre les exportations frauduleuses et le stockage clandestin de ces produits ; le relevé hebdomadaire des stocks en vue de s’assurer de leur disponibilité et de suivre la tendance des prix ; l’ouverture de 121 boutiques témoins ; l’intensification des opérations de contrôle de prix desdits produits qui a permis de détecter 444 contrevenants sur 13 559 commerçants contrôlés sur la période de janvier à juin 2021 sont entre autres les actions déjà entreprises par le gouvernement pour que le consommateur n’est pas un coup sur son pouvoir d’achat.

Tiba Kassamse Ouédraogo
Latribunedufaso.net

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