Reçu en audience le lundi 19 avril 2021, Léandre Bassolé, président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), a remis au président du Faso, Roch Kaboré, le rapport de fin de mission de son institution.
Léandre Bassolé, président du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), au sortir de l’audience avec le président du Faso, a indiqué que le rapport remis « sort de l’ordinaire en ce sens qu’il s’inscrit dans le processus de production de rapport annuel et coïncide avec la fin du mandat du HCRUN, une institution qui a été créée avec une durée de vie de cinq ans ».
La mise en œuvre des recommandations de la Commission de réconciliation nationale et des réformes ainsi que la gestion d’autres dossiers qui lui ont été transmis sont, de l’avis du président du HCRUN, les missions attribuées à son institution dès sa création. « Ces dossiers s’éclatent en dossiers de violation de droits de l’Homme, des dossiers de crimes économiques, crimes politiques et des dossiers de spoliation de biens », a cité M. Bassolé laissant entendre que l’approche du HCRUN dans la gestion desdits dossiers a été avant tout de tirer leçon du passé. « On se rappelle la Journée nationale de pardon qui passe aujourd’hui inaperçue. Nous sommes partis du fait que s’il y a une première tentative et qu’aujourd’hui on parle encore de réconciliation, c’est que la première tentative n’a pas marché », a-t-il fait remarquer.
L’on note de ce rapport de fin de mission du HCRUN, après cinq années passées à travailler autour de dossiers de réconciliation nationale et de cohésion sociale, la formulation de recommandations dont l’initiative d’une écriture de la mémoire afin de garantir une non-répétition des événements, et dans le but de léguer aux générations à venir, une histoire du Burkina Faso en matière de réconciliation nationale.
Synthèse Tambi Serge Pacôme Zongo
Latribunedufaso.net