Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu en audience, ce lundi 18 janvier 2021, le collège des conseillers du Conseil supérieur de la communication (CSC). Conduite par le Vice-président du CSC, Aziz Bamogo, la délégation lui a remis le rapport d’activités 2019 de l’institution.
Une délégation de l’institution chargée de la régulation des médias au Burkina Faso, conduite par son Vice-président, Aziz Bamogo, a rencontré, au palais de Kosyam, le président du Faso. Au sortir de leur entretien avec Roch Kaboré, la délégation dit être venue remettre son rapport d’activités 2019. Dans ledit rapport figure, des dires du Vice-président, un certain nombre de manquements relevés ; des manquements liés au respect de la loi, de l’éthique et de la déontologie. En dépit de ces manquements, le Conseil supérieur de la communication (CSC) s’est dit satisfait de l’effort que fait l’ensemble des médias sur le territoire national afin d’être une presse appréciée au-delà des frontières du Burkina Faso.
A en croire le propos de M. Bamogo, le président du Faso a salué le travail fait par le Conseil supérieur de la communication durant les élections couplées du 22 novembre 2020 puis a demandé, de faire en sorte que la contribution des médias à l’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit au pays des Hommes intègres soit plus forte. L’institution, fait alors savoir Aziz Bamogo, a inscrit au titre de ses activités prochaines, la construction d’une antenne régionale à Ouahigouya, l’extension de son siège, et le déploiement du dispositif d’observation des médias dans plusieurs autres villes du Burkina.
En ce qui concerne le rapport d’activités 2019 remis, il recommande le renforcement institutionnel du CSC, et fait un plaidoyer pour une fiscalité plus adaptée aux médias et aux sociétés de publicité. Quant aux élections municipales de 2021, le conseil propose une déconcentration de l’institution dans le but de permettre une couverture plus large du scrutin.
La Rédaction
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