Le Secrétaire général, du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Gaoussou Sanou a présidé la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement technique du Projet de développement des chaînes de valeur intégrées de l’élevage au Burkina Faso (PDCVIE-BF). C’était 21 juillet 2025 à Ouagadougou.
Cet atelier, prévu du 21 au 25 juillet 2025, vise plusieurs objectifs essentiels. Il s’agit de présenter le projet et son état d’exécution actuel, examiner les activités prévues ainsi que les procédures d’exécution. Il permettra aussi de clarifier les rôles et responsabilités de toutes les parties prenantes, et engager l’Unité de gestion du Projet (UGP), la Banque africaine de développement (BAD), les partenaires de mise en œuvre (PMO) et les bénéficiaires vers une collaboration harmonieuse. L’atelier s’attachera aussi à assurer la visibilité institutionnelle du projet et à formuler des recommandations pour une exécution efficiente.

La mise en œuvre de ce projet ambitieux devrait générer des retombées significatives à savoirs, la réalisation d’une unité de production de viande aux normes internationales à Bobo-Dioulasso, une augmentation d’environ 15 % de la productivité du cheptel, l’accroissement de la quantité de viande transformée à 21 400 tonnes, le financement de 750 sous-projets au profit des acteurs des chaînes de valeur ciblées et la création de 4 000 emplois directs.
Le PDCVIE-BF est structuré en trois composantes principales.
« Augmentation de la productivité et de la production des cheptels » : Cette composante vise à accroître la productivité et la production des filières bétail-viande, porcine et avicole, notamment à travers la valorisation du potentiel génétique des races locales, l’amélioration de l’alimentation et de la santé animale, et la professionnalisation des acteurs.
« Promotion de la transformation aux normes des produits carnés et de leur accès aux marchés » : Elle comprend la construction d’un complexe intégré d’abattoir frigorifique moderne à Bobo-Dioulasso, le développement des infrastructures de transformation et de mise en marché, le renforcement de la sécurité sanitaire des produits, la mise en relation des acteurs avec le marché, et l’amélioration de l’accès des acteurs des chaînes de valeur au financement.

« Coordination du projet » : Cette composante est dédiée à la coordination efficace du projet, assurant une mise en œuvre harmonieuse et l’atteinte des objectifs fixés.
Le PDCVIE-BF s’inscrit dans la dynamique de valorisation des productions animales à travers le développement et l’intégration des chaînes de valeur des produits carnés, avec pour objectifs spécifiques l’amélioration durable de la productivité et de la production du cheptel ciblé (bovin, petits ruminants, porc, volaille), le renforcement de la résilience des agro-pasteurs et des systèmes agropastoraux face au changement climatique, et la promotion de la transformation aux normes des produits animaux ainsi que l’amélioration de leur accès aux marchés nationaux et régionaux.

Lors de son intervention, le Secrétaire général, Gaoussou Sanou, a exhorté l’ensemble des parties prenantes à redoubler d’efforts dans la mise en œuvre du PDCVIE-BF. « Le PECVIE-BF est un instrument d’une grande valeur pour la concrétisation de l’Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025. A ce titre, je voudrais solliciter l’accompagnement des partenaires afin d’accélérer la mise en œuvre de ce projet dans les plus brefs délais », a-t-il martelé.
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Le coût de financement du PDCVIE-BF s’élève à environ 25,07 milliards de francs CFA. Il est cofinancé par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 23,8 milliards de francs CFA et par l’État burkinabè.
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Source : DCRP/MARAH
