Le Burkina Faso, par la voix du ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, a pris part à la Table ronde des partenaires techniques et financiers arabes, organisée par le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Cette rencontre « stratégique », qui s’est tenue le 16 juin 2025, dans la capitale autrichienne, vise à renforcer la coopération avec les institutions arabes et à mobiliser des financements en faveur du développement durable au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
La table ronde, qui a réunit les « plus grandes » institutions financières arabes telles que la Banque islamique de développement (BID), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), ou encore les fonds souverains saoudien, qatari, koweïtien et émirati, marque un tournant décisif pour les pays sahéliens dans leur quête de résilience et de transformation structurelle.
Au nom du Burkina Faso, le ministre Nacanabo a porté la vision d’un développement intégré, fondé sur la modernisation des systèmes agro-pastoraux, la valorisation des chaînes de valeur, la sécurisation alimentaire et la gestion durable des ressources naturelles. Il a plaidé pour une solidarité agissante, au service des priorités nationales et régionales, dans un contexte marqué par des défis climatiques et sécuritaires croissants.
L’initiative s’inscrit dans la dynamique du plan stratégique 2050 du CILSS, qui place l’innovation, la maîtrise de l’eau et l’accès aux marchés au cœur de la résilience des communautés sahéliennes. La participation du Burkina Faso à ce rendez-vous de haut niveau traduit sa volonté d’être un acteur de premier plan dans la construction d’un partenariat arabo-sahélien durable et efficace.
Organisée avec l’appui de la BADEA et du Fonds de l’OPEP pour le Développement international, la rencontre de Vienne est un signal fort envoyé à la communauté internationale : celui d’un Sahel debout, solidaire et résolument tourné vers l’action.
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Source : DCRP/MEF