Le 21 avril 2025 à Ouagadougou, le ministre en charge du Sport, Roland Somda, a rendu visite à la délégation des Étalons U17, de retour du Maroc. Ils ont terminé quatrième de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 de leur catégorie.
Les Étalons U17 ont égayé les Burkinabè lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), tenue du 30 mars au 19 avril 2025 au Maroc. De retour au Burkina, le ministre en charge du Sport, Roland Somda, est allé féliciter et traduire ses encouragements à la délégation. C’était le 21 avril 2025 à Ouagadougou.

C’est à travers un échange direct que le ministre s’est adressé à la délégation. « Vous n’avez pas le droit d’être tristes. C’est le football (…) Vous avez mené un combat qui mérite d’être salué à sa juste valeur. Bravo les boys, bravo à vous, staff d’encadrement », a-t-il laissé entendre.
Il n’a pas manqué de saluer l’engagement et la détermination de la délégation des Étalons tout au long de la compétition. « Vous n’avez pas le droit d’être tristes. Vous n’avez pas déçu le peuple burkinabè. Au contraire, il est reconnaissant pour la joie que vous avez semée dans son cœur pendant la compétition », a-t-il ajouté.

Il a également salué la qualification du Burkina Faso à la Coupe du monde U17. « Vous avez été les premiers à vous qualifier. Cela est à saluer », a-t-il félicité avant de rassurer les Étalons U17 du soutien du peuple burkinabè pour les futures compétitions.

Un sentiment mitigé anime la délégation
La délégation des Étalons U17 est animée par un sentiment mitigé, selon le chef de délégation des Étalons U17 au Maroc, Papy Raymond Dagba. Il s’agit d’un sentiment de satisfaction après la qualification au mondial pour la 2e fois d’affilée après celle de 2023, et d’une petite déception à cause de la 4e place obtenue à cette CAN. « Au regard de notre effectif, je pense qu’on pouvait aller au bout », a-t-il déploré.

Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Pour M. Dagba, c’est la réalité du football. On peut trébucher même quand on pense être le plus fort.
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À l’écouter, avant le match contre le Mali, les têtes pensaient déjà à la finale, ce qui a empêché les joueurs de fournir les efforts nécessaires. « Les gens pensaient que le match contre le Mali était facile. Nous avons pensé que nous étions déjà en finale. Nous n’avons pas fait les efforts nécessaires », a-t-il indiqué.
Issouf TAPSOBA
latribunedufaso.net
