Le ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Electroniques (MTDPCE) a tenu sa première session du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM), le 27 mars 2025 à Ouagadougou. La rencontre a été présidée par la première responsable du département, Dr Aminata Zerbo/Sabane.
Ce CASEM vise à évaluer les performances du ministère et à dresser le bilan des actions menées en 2024. En termes de performances et à la date du 31 décembre 2024, le ministère enregistre un taux d’exécution physique de 88,02% et un taux d’exécution financière de 69,89%, selon le Directeur général des études et des statistiques sectorielles du ministère, Braïma Barro.
Plusieurs résultats engrangés ont permis l’atteinte de ces performances. Il s’agit, entre autres, de la dématérialisation de 65 procédures administratives, dont 5 sont déjà mises en exploitation, de l’extension des réseaux de communications électroniques dans 93 nouvelles localités en zones blanches, l’interconnexion de 104 bâtiments au réseau de l’administration (RESINA) faisant passer le nombre de bâtiments interconnectés au RESINA à 3025.
Il s’agit aussi de la tenue de conclaves et d’assises nationales sur la connectivité, le démarrage des travaux de construction de mini datacenters pour le renforcement des capacités d’hébergement et de stockage de données au niveau national et l’organisation et la tenue réussie de la 19ᵉ édition de la semaine du numérique au cours de laquelle 1848 personnes ont été formées et 1600 sensibilisées sur le numérique.
Il faut noter que ce premier CASEM a été placée sous le thème « technologies émergentes : enjeux, défis et perspectives de l’utilisation de l’intelligence artificielle au Burkina Faso ». Selon la ministre Aminata Zerbo/Sabane, cette thématique s’inscrit dans la dynamique actuelle de l’évolution des technologies émergentes et l’impact de leur introduction dans les systèmes économiques mondiaux.
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« Les avantages de l’Intelligence Artificielle sont nombreux, c’est une technologie très puissante qui peut permettre de booster la productivité des différents secteurs d’activités », a-t-elle expliqué. Ainsi, la ministre a insisté sur la nécessité de vulgariser ces technologies et de sensibiliser les acteurs à une utilisation éthique et responsable afin que cela puisse profiter à toutes les populations et au développement du Burkina Faso .
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Source : DCRP/MTDPCE